La scientifique camerounaise Marie Makuate a été à l'avant-garde de l'utilisation des informations recueillies par les satellites pour aider à sauver la vie des personnes sur Terre en cas d'urgence, mais elle estime que le coût des données devrait inciter davantage de pays africains à lancer leur propre matériel spatial.
Dans les heures qui ont suivi le séisme meurtrier qui a frappé le centre du Maroc en septembre dernier, le téléphone de cet homme de 32 ans s'est mis à sonner.
Elle se trouvait à des milliers de kilomètres de la zone de destruction, mais ses compétences en analyse d’images satellite étaient vitales.
"Je me suis réveillée en entendant des messages de mes collègues me disant qu'il y avait eu une catastrophe au Maroc", raconte Mme Makuate à la BBC depuis sa base dans la capitale camerounaise, Yaoundé.... suite de l'article sur RFI