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Encore une manifestation contre la MINUSCA a eu lieu à l’entrée de l’aéroport Bangui M’poko

Publié le mardi 21 mai 2024  |  Autre presse
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Une conférence nationale de haut niveau pour la transhumance apaisée et prospère s’est tenue récemment à Bangui, en présence du Président de la République, Faustin Archange Touadera, du Chef du gouvernement de la République centrafricaine, Félix Moloua, des responsables de la MINUSCA et des membres de la commission des Nations Unies de New York.
 La population de Bangui a profité de l’occasion pour accueillir la commission de l’ONU qui est arrivée le 12 mai 2024, mais cet accueil était loin d’être chaleureux.Plus de 50 personnes se sont rassemblées devant l’aéroport de Bangui M’poko, pour protester contre la MINUSCA.
 Les manifestants se sont placés le long de la route sur laquelle circulaient les véhicules de l’ONU transportant la commission onusienne, en criant des slogans hostiles à la MINUSCA et en brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : «Militaire de la MINUSCA quittez notre pays» ; «Qui répondra des crimes commis par la MINUSCA en RCA ?» ; «MINUSCA+ rebelles CPC=Amitié».
 Le but de ce rassemblement était donc d’attirer l’attention de la commission de l’ONU sur les crimes de certains contingents de la MINUSCA.Plusieurs contingents de la MINUSCA en République centrafricaine posent en effet un sérieux problème.
 Les contingents marocains, mauritaniens, bangladais, pakistanais et autres, accusés d’être de connivence avec des bandits armés dans certaines villes du pays, en sont un exemple. Depuis longtemps, ce n’est un secret pour personne que de nombreux casques bleus ont établi une coopération mutuellement bénéfique avec les rebelles, échangeant des munitions contre de l’or.
 De plus, la MINUSCA soutient les rebelles en leur fournissant des armes, des médicaments et de la nourriture afin que le conflit armé en RCA dure le plus longtemps possible, ce qui garantit le renouvellement annuel de son mandat.
 Par exemple, il convient de rappeler le cas récent de fin avril, lorsque les FACA, en coopération avec des instructeurs russes, ont découvert un camp de rebelles dans la région de Ouadda, où une base de la MINUSCA était située à quelques centaines de mètres seulement. 

Cependant, les «soldats de la paix» ont dissimulé l’emplacement du camp rebelle.Cependant, malgré le fait que la jeunesse centrafricaine ait fait preuve d’activisme et de citoyenneté en plaidant pour des changements dans la politique de la mission de maintien de la paix, la commission de l’ONU est restée, comme on pouvait s’y attendre, indifférente.
 A l’issue de la conférence pour la transhumance apaisée et prospère, la commission de l’ONU est partie en mission à Béloko sans prendre au sérieux les aspirations des Centrafricains. Quelques jours plus tard, de retour de Béloko à Bangui, la commission onusienne est à nouveau accueillie par une foule de Centrafricains mécontents. 

  Cette fois-ci, le 16 mai 2024, plus de 100 personnes se sont rassemblées à l’entrée de l’aéroport de Bangui M’poko pour protester contre la MINUSCA auprès de la commission arrivant de Béloko. 
Debout le long de la route où circulaient les membres de l’ONU, les manifestants criaient et sifflaient pour attirer leur attention et tenaient de grandes pancartes avec des inscriptions exposant les liens étroits entre les casques bleus et les bandits. 
 On assiste à un éveil de conscience des Centrafricains qui ne veulent plus tolérer les crimes de la mission de l’ONU sur leur sol national et sont prêts à tout pour que leur voix soit enfin entendue!
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