Insécurité : 6 soldats tués dan une attaque terroriste à Toulou Damissa (Filingué)

Publié le mercredi 24 avril 2024 | actuNiger

© Autre presse par DR
Frontière Mali-Niger : les FAN et les FAMA vers un renforcement des liens de coopération sécuritaire

Six (06) soldats ont été tués dans une nouvelle attaque terroriste, dimanche 21 avril aux environs de 18H à Touloun Damissa, dans le département de Filingué (Région de Tillabéri). L’attaque intervient alors qu’en dépit de l’intensification des opérations militaires, les Groupes armés terroristes, principalement l’Etat islamique au Sahel (EIS) continuent de mener des attaques ciblées contre les populations civiles de cette zone des trois frontières poussant plusieurs villages à se vider de leurs habitants afin de fuir les violences.

Selon des sources sécuritaires, ce sont des éléments du 42 Bataillon interarmes (BIA) en opération dans le cadre de l’opération « Almahaw » qui ont été la cible de cette attaque menée par des assaillants armés présumés membres du groupe terroriste EIS. L’attaque a eu lieu dimanche dans l’après-midi aux environs de 18H à Toudoun Damissa, dans le département de Filingué (Région de Tillabéri).

Six(06) soldats sont malheureusement tombés sur le champ d’honneur selon les mêmes sources. Les victimes ont été inhumées ce lundi à Niamey en présence des autorités militaires, des membres de leur famille ainsi que de leur compagnon d’armes.

Depuis quelques semaines et en dépit de l’intensification des opérations militaires, la situation sécuritaire à recommencer à se dégrader dans cette zone des trois frontières (Niger, Burkina et Mali). En plus des embuscades aux mines artisanales (EEI, EID) qui ciblent les convois militaires, les terroristes s’attaquent aux villages de la zone où ils tuent, pillent les magasins de vivres ainsi que les boutiques et volent du bétail poussant les populations civiles à fuir pour échapper aux violences.

Plusieurs villages des départements de Filingué, Ouallam et Banibangou (vers la frontière malienne), tout comme ceux de Gothèye, Téra ou Bankilaré (en direction de la frontière burkinabé) sur la rive droite du fleuve, ont fait l’objet d’exactions de la part de ces assaillants terroristes qui circulent à motos.

Kokorou, Mogotaga, Fandou Mayaki, Toukounous ainsi que les zones de Goroual, Anzourou, tamou, Mehanna, Abala… la liste est longue et les témoignages par messages vocaux sur les réseaux sociaux des habitants locaux en disent long sur l’état de la situation sécuritaire dans la région et l’urgence de réadapter la stratégie de riposte contre les GATs, d’autant que d’ici peu, la saison des pluies et donc la période des travaux champêtres va s’installer.

Ikali Dan Hadiza

Commentaires

Dans le dossier