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Niger–Areva : De négociations en négociations
Publié le dimanche 2 fevrier 2014   |  Le Griot


Omar
© Autre presse par DR
Omar Hamidou Tchiana, alias Ladan, Secrétaire Général du Lumana FA.


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A l’heure actuelle, le gouvernement nigérien et Areva sont en pleines négociations sur le contrat d’exploitation de l’uranium du pays ouest-africain.

Ces derniers temps, Niamey s’est plaint à maintes reprises de son partenariat avec le géant français du nucléaire civil.

Depuis le 31 décembre dernier, les accords entre ces deux parties portant sur l’exploitation de la matière première nucléaire sont venus à terme. Il est à présent question d’un éventuel renouvellement. Un processus périlleux tant les relations entre le Niger et Areva s’étaient visiblement détériorées, particulièrement au cours de ces deux dernières années.

Niamey insiste pour que son partenaire tricolore soutienne financièrement le développement du pays. Ce qu’Areva croit déjà faire dans la limite de ses engagements et possibilités. Avant tout, cette entreprise a pour objectif de conserver sa représentation nigérienne au meilleur des coûts possibles. Deux visées diamétralement opposées. D’après des indiscrétions du ministre nigérien des Mines, Oumarou Hamidou Tchiana, les deux parties se sont déjà rencontrées à quatre ou cinq reprises. Et, selon la même source, un rendez-vous de plus est au programme.

Ce qui est sûr, l’exploitation de l’uranium au Niger revêt un avantage stratégique pour la France, qui détient Areva à 80 %. En effet, l’électricité fournie sur le territoire français est, à 75 %, d’origine nucléaire.

Pour ce qui est de l’activité d’Areva, la production dans ce pays ouest-africain arrive en deuxième position à l’échelle mondiale, juste derrière le Kazakhstan. Le seul problème réside dans l’insécurité du fait que deux des mines nigériennes d’Areva sont situées dans des zones à haut risque terroriste.

De son côté, le Niger négocie avec Areva pour un changement de la législation minière. Un texte adopté en 2006 et auquel Areva n’est pas encore soumis pourrait, en cas d’application, porter le taux de redevance sur la valeur du minerai de 5,5 % à 12 %. Une manne financière importante pour le pays.

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