Dans son souci de promotion d'un environnement sain et viable à la population nigérienne, le Réseau des Journalistes de l'Eau et l'Assainissement (REJEA) a organisé, une journée de salubrité, samedi dernier, dans les locaux du Ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions et à la Maison de la presse.
L'activité s'est déroulée en présence du directeur de cabinet du ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions, M. Seydou Soumana, du président du REJEA, M. Ousmane Dambadji, et de plusieurs membres dudit réseau. L'objectif visé à travers cette action, est de montrer qu'en plus de sa tâche d'informer le public, le journaliste participe activement dans les activités quotidiennes entrant dans le cadre du bien être de ses concitoyens.
Très ému par ce geste, le directeur de cabinet du ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions, M. Seydou Soumana a indiqué que les gens ont parfois une vision souvent étriquée de l'activité du journaliste. ''Le journaliste est souvent perçu comme cet individu qui court avec la camera pour tendre le micro à l'homme politique. Or, cette vision doit être corrigée, elle doit être dépassée. Il faudrait voir le journalisme dans sa juste dimension. Autrement dit le journaliste doit être perçu dans sa vision globale et globalisante qui ne s'occupe pas d'un seul secteur de la vie de toutes les activités de l'homme'' a-t-il souligné.
L'activité du REJEA, précise-t-il, vient témoigner qu'il y a d'autres volets qui sont d'une importance capitale et dont le journaliste doit s'occuper. L'assainissement, l'hygiène sont des volets qui sont essentiels dans l'existence de l'homme. L'homme ne parvient pas à protéger sa santé s'il n'arrive pas à s'octroyer un environnement sain. «C'est pourquoi cette activité que vous êtes en train de faire va certainement contribuer à aider la population nigérienne, aider l'homme nigérien à comprendre que la salubrité et l'hygiène sont d'un intérêt incontestable pour son existence et que chacun de nous doit s'atteler et s'investir pour que des gestes de cette nature deviennent des réalités quotidiennes», a ajouté M. Seydou Soumana.
Par cet acte, l'homme des médias vient de montrer aux autres qu'il ne se limite pas seulement à dire aux autres ce qu'ils doivent faire et nous pensons que cet exemple doit stimuler les autres Nigériens à en faire le leur et que tout le monde s'engage à accompagner cette action. Seydou Soumana devrait par la suite au nom du ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions saluer cette action du REJEA tout en lui réitérant le soutient du gouvernement de la 7ème République.
Pour sa part, le président du Réseau des Journalistes de l'Eau et l'Assainissement, M. Ousmane Dambadji, a rappelé que certaines maladies handicapantes et même souvent mortelles sont dues au manque d'hygiène et d'assainissement. Le Niger, poursuit-il, a pris des engagements internationaux dans ce domaine de rehausser le taux d'accès aux infrastructures d'assainissement et d'hygiène en milieu rurale de 6,7% en 2009 à 50% d'ici 2015, mais aussi de passer la pratique d'assainissement et d'hygiène dans ces zones de 20% à 80%. Tout cela n'est possible qu'avec le soutien des partenaires techniques et financiers raison pour laquelle des actions visibles et concrètes doivent être effectuées dans ce domaine.
''Notre rôle, indique-t-il, est d'accompagner l'Etat du Niger dans l'atteinte de son objectif dans ce volet avec d'autres structures tels que JCI-Niger. Il revient à nous de lancer un déclic, pour dire à la population nigérienne d'accompagner notre pays pour la réussite de ce pari''. En effet, en faisant l'assainissement souligne le président du REJEA, on gagne économiquement, car on vivra dans un environnement sain qui nous évitera de tomber malade, mais aussi de dépenser dans le traitement des malades au niveau des hôpitaux. L'assainissement doit interpeller la conscience de tout un chacun et il doit être pratiqué dans tous les espaces publics et privés. Mieux, il doit être le bon exemple qu'on doit inculquer à nos enfants pour qu'ils deviennent un jour nos ambassadeurs à l'échelle nationale et internationale sur la question d'hygiène et d'assainissement a-t-il ajouté.