Le climat délétère de tension inutile entre deux pays frères et voisins, le Niger et le Bénin, est alimenté comme ce fut le cas en 1964 par la France pour ses intérêts égoïstes géostratégiques et géopolitiques.
En effet, en 1964, le Niger et le Dahomey, actuel Bénin avaient failli venir en guerre n'eut été la vigilance des certains médiateurs et officiels nigériens, en occurrence, Monseigneur Le Bérlier, ancien Évêque de Niamey, paix à son âme, le ministre Léopold Kaziendé, paix à son âme, le premier ministre Nigérian, son excellence Aboubacar Tafawa Balewa du Nigéria , paix à son âme, le Togo , la hauteur de vue et la lucidité, des présidents, Diori Hamani du Niger et le chef d'Etat, le général Christophe Soglo, du Bénin qui avaient vite compris les enjeux et ont bien géré la situation sociopolitique malgré les ingérence de la pyromane, la France , à attiser le conflit.
Le deux pays frères et voisins avaient choisi la voie judiciaire pour régler le différend créé par la France.
Le conflit sur l'île de L'ÉTÉ avait trouvé une issue heureuse, l'île de L'ÉTÉ revient au Niger, en effet, suite à un jugement rendu par la cour internationale de justice, le 15 juillet 2005 , à l'initiative des gouvernements, du Niger et du Bénin, l'île de L'ÉTÉ revient de droit au Niger , ainsi seize îles sur le fleuve Niger, reviennent à la république du Niger et neuf îles reviennent au Bénin.
Grâce donc à la persévérance et à la hauteur de vue , la prévoyance, des présidents successifs, président Diori Hamani, du Niger, le chef de l'Etat le général Christophe Soglo du Dahomey, actuel Bénin, président Mamadou TANDJA, du Niger et le président du Bénin de l'époque, les deux pays frères avaient évité une guerre fratricide inutile.
L ' année 1964 fut marquée par plusieurs rencontres pour renouer l'entente entre les deux pays.
Le 15 juillet 1965 ,une rencontre avec accolade du président de la république du Niger, Diori Hamani et le vice-président Ahomadegbé en terre nigérienne avait scellé la réconciliation entre le Niger et le Bénin.
Ce n'est que cinquante ans après, en 2005, un abritage pacifique avait mis fin au conflit, ce qui prouve que les conflits peuvent se résoudre à l'amiable entre les pays africains, frères et voisins.
Aujourd'hui, la France a trouvé un bon cheval de troie au Bénin, qu'elle manipule selon ses intérêts sordides, il s'agit du président actuel du Bénin , Patrice Talon.
Il n'est pas seul ,ils sont au nombre de cinq identifiés par les forces progressistes panafricanistes africaines.
En effet, les présidents , Patrice Talon du Bénin, , Allassane Ouattara de la Côte-d'Ivoire, Macky Sall du Sénégal, Abola Ahmed Tinubu , du Nigéria, et le général Umaro Sisseco Embalo de la Guinée Bisau , étaient malheureusement les cinq chefs d'Etat de la CEDEAO les plus zélés à donner suite aux injonctions illégalles, illégitimes, inhumaines, sournoises, du président français Emmanuel Macron contre les pays membres de l'Alliance des États du Sahel et les autres pays africains qui n'acceptent plus le pillage des richesses africaines.
Ils sont aujourd'hui tenus pour responsables de la dislocation de la CEDEAO et de l'UEMOA en perspective.
Le président Patrice Talon s'est beaucoup plus illustré dans les attaques contre les intérêts du peuple souverain du Niger, il serait téléguidé par le président français Emmanuel Macron .
Bola Ahmed Tinubu, Macky Sall, Allassane Ouattara, ont été stoppés respectivement par le sénat, l'assemblée nationale , du Nigéria, par le peuple souverain du Sénégal et l'armée ivoirienne.
Le général Omarou Sisseco Embalo , est sous la protection des soldats sénégalais, il ne peut intervenir. C'est un chef de guerre sans troupe, il est remorqué par le Sénégal de Macky Sall. Avec la défaite du clan Macky Sall aux élections générales constitutionnelles, il serait devenu sans parrain.
Les chefs d'Etat chevaux de troie sont donc neutralisés à l'interne .
Ils avaient tous misé sur la république fédérale du Nigéria, grand voisin incontournable du Niger mais en vain.
Bola Ahmed Tinubu, nouveau président du Nigéria a appris à ses dépens car il n'a aucune connaissance réelle des relations séculaires fraternelles et de bon voisinage entre le Niger et le Nigéria. Il a donc échoué dans la mission à lui confiée par le président français Emmanuel Macron.
Le naïf président, Patrice Talon prend le relais pour la déstabilisation.
La présence d'une base militaire française au Bénin , où des terroristes, des bandits armés et des narcotrafiquants, seraient entraînés sur cinq sites , a envenimé, abîmé, les relations séculaires, fraternelles, de bon voisinage, entre le Niger et le Bénin.
La situation délétère , déplorable actuelle est due du fait de manque de vision, des enjeux géostratégiques et géopolitiques internationales du président Patrice Talon , au profit des intérêts supérieurs des peuples souverains d'Afrique.
Le président Patrice Talon a choisi de défendre les intérêts français au detriment des intérêts supérieurs des peuples souverains de l'Afrique.
La France a choisi le Bénin avec la complicité du président Patrice Talon pour déstabiliser les pays membres de l'Alliance des États du Sahel, la première agression terroristes, des bandits armés et des narcotrafiquants commencerait d'abord par la frontière entre le Niger et le Bénin, puis s'étendrait sur les autres pays membres de l'Alliance des États du Sahel ,ensuite, sur tous les États du Sahel , en fin embraser toute l'Afrique. Tel est le plan de la déstabilisation découvert par les services compétents des pays de l'AES et leurs alliés stratégiques.
Certains citoyens bénénois pas les moindre, confirment cette information malgré les différents démentis des autorités bénénoises et françaises.
L ' objectif recherché, empêcher aux dirigeants progressistes africains la conquête de leur souveraineté monétaire et économique.
Sans l'Afrique de la zone franc CFA, la France occuperait le rang de vingt-cinquième puissance mondiale au lieu de cinquième.
Donc les enjeux sont de taille, les pays du Sahel sont en guerre asymétrique contre les forces du mal soutenues et armées par la France en particulier et les pays membres de l'Alliance Atlantique, ( l'OTAN) en général, pour des intérêts géostratégiques et géopolitiques internationaux.
La présence en puissance , de la fédération de la Russie , de la Chine Populaire, de l'Inde, de la Turquie et de l'Iran, dans les pays de Liptako Gourma et l'Afrique Centrale, inquiète les pilleurs des richesses africaines.
Il appartient donc aux dirigeants progressistes africains, à la génération montante des panafricanistes africains, de veiller, de rester débouts, unis, solidaires, résilients et combatifs afin que l'Afrique revient et reste aux africains.
Les chefs d'Etat chevaux de troie pour la déstabilisation du grand Sahel au profit des intérêts extérieurs au continent africain, donnent des coups d'épée dans l'eau, l'Afrique a changé, elle est en effervescence, elle est en pleine marche pour la conquête de sa souveraineté monétaire et économique. C'est un courant de l'histoire qui est en marche, rien ne peut l'arrêter.
Ceux qui s'opposeraient au courant de l'histoire seront tôt ou tard emportés par le dit courant de l'histoire.
Les présidents , bénénois, Patrice Talon, nigérian, Bola Ahmed Tinubu, ivoirien, Allassane Ouattara, guinéen Bisau, le général Umaro Sisseco Embalo, se devraient de se ressaisir, de cesser d'être instrumentalisés par la France dans la déstabilisation du continent africain.
Le monde est aujourd'hui multipolaire, rien ne se fera comme avant.
Tous les dirigeants africains , de quelques bords politiques qu'ils soient, civils ou militaires, qui travaillent contre les intérêts des peuples souverains d'Afrique apprendront à leur dépens.
Les ruses, ne marcheront plus contre les peuples souverains d'Afrique , soit on vient au pouvoir pour servir les peuples souverains, par conséquent, on prospérera , mais si jamais on vient pour se servir , servir les intérêts extérieurs au continent , on périra.
Un homme averti en vaut deux !
Le différend créé et entretenu par les pyromanes extérieurs entre le Niger et le Bénin , se doit d' être résolu à travers un dialogue franc et constructif dans l'intérêt général des peuples souverains de deux pays.