Malgré la tension persistante entre Paris et Niamey, la société française spécialisée dans le combustible nucléaire a annoncé mardi relancer l’exploitation de la mine géante d’uranium d’Imouraren, dans le nord du Niger.
Lors de la pose de la première pierre par Anne Lauvergeon, en mai 2009, Imouraren devait devenir la plus grande mine d’uranium à ciel ouvert du continent. Mais elle avait été mise en sommeil deux ans plus tard, après la catastrophe de Fukushima et la chute des cours qui avait suivi. Si Areva puis Orano n’ont jamais dit renoncer totalement au projet, elles ont joué la montre depuis 2011, malgré la pression des autorités nigériennes socialistes très proches des milieux miniers français.
Dans un communiqué, Orano dit vouloir accompagner « le développement économique et industriel de la région » et affirme que le projet Imouraren est une priorité. Orano « s’engage aux côtés de l’État du Niger pour démarrer l’exploitation des gisements le plus rapidement possible. »... suite de l'article sur Autre presse