Niamey - Un atelier régional portant "réactivation du Mémorandum d’Alger s’agissant des bonnes pratiques préventives des kidnappings et payements de rançons", s’est ouvert mardi, à Alger, en présence de représentants et experts de plusieurs pays, selon un communiqué parvenu à l’Agence Nigerienne de presse (ANP).
Parmi les délégations participantes à cette importante rencontre, figure celle de l’Unité de Fusion et de liaison (UFL ; organisme sécuritaire de lutte contre le terrorisme et le crime organisé, mis en place par les pays du Sahel ), qui a été représentée par quatre experts à l’effet de contribuer à la mise en oeuvre dudit mémorandum.
Placée sous l’égide de l’Union Africaine (UA) et du Conseil de sécurité des Nations unies, cette rencontre de deux jours, est co-organisée par le Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) d’Alger, qui abrite les travaux de cet atelier, et le Forum mondial de lutte contre le terrorisme.
Plusieurs pays concernés par la problématique de la lutte contre le terrorisme y prennent part, dont notamment les Etats-Unis d’Amérique, le Canada, la Chine, de nombreux Etats africains et arabes. Certains pays y sont représentés à travers des experts internationaux en matière de lutte contre le terrorisme.
"L’UA et le CAERT travaillent de manière concertée pour s’assurer que les initiatives du Forum Mondial de la lutte contre le terrorisme soient mises en œuvre s’agissant des kidnappings qui sont devenus le modèle de financement le plus fructueux des groupes terroristes, notamment en Afrique et plus précisément dans la région du Sahel",
L’intérêt de cette rencontre est de "promouvoir" la coopération entre les différentes Agences internationales et les Etats en vue de combattre cette forme "lucrative" de financement du terrorisme et ce, en mettant en œuvre les différents mécanismes adoptés jusque-là dans ce sens.
Créée en 2010, l’UFL regroupe l’Algérie, le Burkina Faso, la Libye, le Mali, la Mauritanie, Le Niger, le Nigeria et le Tchad.