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Sécurité sanitaire au sein de l’AES : l’ONG Ensemble Main dans la Main Niger-Russie et le Front Patriotique pour la Souveraineté unissent leurs efforts pour des solutions régionales

Publié le vendredi 2 aout 2024  |  actuniger.com
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© Autre presse par DR
Sécurité sanitaire au sein de l’AES : l`ONG Ensemble Main dans la Main Niger-Russie et le Front Patriotique pour la Souveraineté unissent leurs efforts pour des solutions régionales
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L'ONG Ensemble Main dans la Main Niger-Russie (EMMNR) et le mouvement Front Patriotique pour la Souveraineté (FPS) ont organisé une grande conférence internationale à l'hôtel Radisson Blu, portant sur le thème : « La sécurité sanitaire dans les pays de l’AES : problèmes et solutions ». Les objectifs de cette conférence étaient multiples : attirer l'attention du grand public sur les dangers de certaines pathologies et la nécessité de renforcer la sécurité sanitaire pour les endiguer ; proposer des mesures préventives et curatives pour garantir la sécurité sanitaire dans l'espace AES ; unir les forces et convenir de mécanismes de coordination, de collaboration et de communication pour assurer la sécurité sanitaire dans la région ; et réfléchir sur des mécanismes de coopération entre les États de l'AES afin de garantir une réponse coordonnée aux urgences sanitaires et créer un cadre d'échange d'informations.

L'événement a réuni des participants de haut niveau, notamment le Vice Consul du Burkina Faso, des membres de l'ONG Ensemble Main dans la Main Niger-Russie, ceux du mouvement Front Patriotique pour la Souveraineté, des panélistes qualifiés, ainsi que de nombreux étudiants et jeunes, au point où la salle de conférence a été comble.

La création de la Confédération de l'AES vise à une intégration plus poussée entre les États membres. Il s'agit d'une intégration sous-régionale entre les trois pays du Sahel qui s'engagent à développer la coopération sécuritaire et économique ainsi que la coordination des actions pour relever ensemble les défis communs à l'espace AES. Dans un tel contexte de rapprochement entre les peuples de l'AES et face aux défis communs auxquels ils font actuellement face en termes de souveraineté et de développement, il est crucial de porter des réflexions profondes pour aider les pays membres de l'AES à améliorer leur système sanitaire et à développer leurs propres compétences scientifiques et industrielles dans ce domaine afin de permettre aux populations sahéliennes d'accéder à des soins de qualité.

C'est dans ce cadre que l'ONG Ensemble Main dans la Main Niger-Russie organise cette conférence internationale.



Les enjeux de la souveraineté sanitaire selon Bana Ibrahim

Monsieur Bana Ibrahim a lancé la conférence en insistant sur l'importance cruciale de la souveraineté sanitaire pour les pays de l'AES (Alliance des États Sahéliens). Dans son discours, il a souligné que la lutte pour la souveraineté des États du Sahel doit inclure tous les aspects de la vie sociale, y compris la santé. Il a rappelé que la souveraineté sanitaire est une composante essentielle de la souveraineté nationale, touchant à la fois à la sécurité et au bien-être des populations.

« La lutte pour la souveraineté nécessite une approche holistique. Pour qu'il y ait des militaires aguerris à même de défendre nos frontières, il faut d'abord des hommes en bonne santé », a déclaré Monsieur Ibrahim.

Il a aussi mis en lumière les défis spécifiques auxquels les pays de l'AES sont confrontés, notamment la domination néocolonialiste et néo-impérialiste, qui entrave les efforts pour développer des systèmes de santé robustes et autonomes. Ibrahim a appelé à une mobilisation collective pour établir des réponses rapides et efficaces aux crises sanitaires, qu'elles soient naturelles ou d'origine humaine.

« Beaucoup de pays ont déjà fait les frais de guerres dans le domaine de la santé. Il est urgent que nos cadres se mettent ensemble pour réfléchir sur les voies et moyens d’assurer une souveraineté sanitaire », a-t-il insisté.



Débattre des enjeux de sécurité sanitaire dans l’AES : analyses et solutions pour une souveraineté renforcée

Des panélistes qualifiés et expérimentés ont partagé leurs analyses sur six sous-thèmes, abordant divers aspects de la sécurité sanitaire. Dr. Tankari Abdoulaye du Niger a ouvert les discussions avec un exposé sur la « Sécurité sanitaire dans un contexte de lutte pour la souveraineté : cas du Niger ». Il a été suivi par Dr. Youbgare Nestor du Burkina Faso, qui a parlé des « Pratiques de la biologie médicale dans la Confédération AES: défis et perspectives pour la sécurité des populations dans un contexte de lutte pour la souveraineté ». Dr. Zirbine Abassa Seyni du Niger a ensuite abordé les « Défis de la souveraineté sanitaire dans les pays de l'AES ».

Le Dr. OUEDRAOGO Hamed Sidwaya du Burkina Faso a continué avec un exposé sur l'« Application du règlement sanitaire international dans les pays de l'AES ». Dr. René Diarra du Mali a présenté les « Sécurité sanitaire dans les pays de l’AES : problèmes et solutions ». Enfin, Dr. Dolbnya Dmitry Igorevich de Russie a partagé « L'expérience de la Fédération de Russie dans la résolution des problèmes fondamentaux d'organisation des soins de santé en utilisant l'exemple des infections socialement significatives ».



Le professionnel de santé au cœur de la sécurité sanitaire selon Dr. Tankari Abdoulaye

Dr. Tankari Abdoulaye, Médecin et spécialiste en santé publique, a souligné l'importance centrale des professionnels de santé dans la sécurité sanitaire. Il a expliqué que la sécurité sanitaire vise à protéger la population des dangers et risques pour la santé qui échappent au contrôle individuel et relèvent des pouvoirs publics. Cette protection nécessite une organisation structurée, allant de l'échelon local à international, impliquant divers départements et agences aux côtés des professionnels de santé.

« Les professionnels de santé sont essentiels pour détecter, signaler et réagir aux événements sanitaires indésirables », a affirmé Dr. Abdoulaye. Il a ajouté que, grâce à leur proximité avec les patients, ils jouent un rôle crucial dans la gestion des risques sanitaires et l'application des mesures de santé publique adaptées.

Le Dr. Abdoulaye a également abordé les conséquences graves sur la santé et les infrastructures médicales en temps de guerre. Il a mentionné les blessures, les perturbations environnementales, et la surcharge des infrastructures déjà affaiblies. La destruction des infrastructures hospitalières, les restrictions d'énergie et d'eau, ainsi que la pénurie de médicaments et de matériel médical aggravent la situation, mettant en péril la capacité des professionnels de santé à poursuivre leur travail.

« Il est crucial de connaître les contraintes et les priorités pour protéger efficacement la santé des populations en situation de conflit », a-t-il insisté. Dr. Abdoulaye a encouragé le recrutement et le soutien des agents de santé comme mesures pour renforcer les capacités de réponse aux crises sanitaires.



Pratiques de la biologie médicale dans la confédération des États du Sahel : défis et perspectives pour la sécurité des populations dans un contexte de lutte pour la souveraineté

Nestor F. Yougbare, médecin biologiste épidémiologiste de terrain frontline a abordé les défis et les perspectives des pratiques de biologie médicale dans les pays de l’AES, comprenant le Burkina Faso, le Niger et le Mali. Selon lui, les laboratoires de biologie médicale jouent un rôle crucial dans la chaîne de soins, fournissant entre 60 et 70% des diagnostics nécessaires pour le traitement, le dépistage, la prévention, et la surveillance épidémiologique.

« Les populations de l’AES sont confrontées à des défis sanitaires importants exacerbés par la pauvreté, l'insécurité et la résurgence de maladies infectieuses. Nous devons aussi faire face à l'émergence de maladies non transmissibles comme l’obésité et le diabète, » a déclaré Dr. Yougbare. Il a ajouté que la lutte pour la souveraineté intègre des valeurs africaines pour mieux répondre à ces défis complexes.

Parlant des pratiques de biologie médicale, il a affirmé que les laboratoires médicaux sont essentiels pour la sécurité sanitaire, constituant un pilier du règlement sanitaire international de 2005. Cependant, Dr. Yougbare a souligné que les laboratoires dans l’AES sont confrontés à des défis importants, notamment le manque de personnel qualifié, l’utilisation inappropriée des ressources, et des décisions politiques souvent inadéquates.

Concernant l’analyse situationnelle, « le manque de personnel qualifié et le sous-financement du secteur sont des problèmes majeurs. Ils conduisent à une mauvaise gouvernance, une gestion inefficace, et limitent l'accès aux soins, augmentant ainsi les coûts et les inégalités en matière de santé, » a expliqué Dr. Yougbare. Il a évoqué la nécessité d'améliorer la gestion des laboratoires et d’augmenter les budgets pour les hôpitaux publics afin de renforcer la capacité de réponse aux crises sanitaires.

Evoquant les défis et perspectives, Dr. Yougbare a proposé plusieurs mesures pour améliorer la situation : remettre en question les pratiques actuelles et améliorer la gestion des laboratoires; augmenter les budgets pour les hôpitaux publics et renforcer la formation continue des professionnels de santé; mettre en place des systèmes de soins de proximité et intégrer la médecine traditionnelle et alternative pour une meilleure accessibilité et efficacité des soins.

« La biologie médicale est incontournable pour un système de soins efficace et doit être adaptée au contexte africain de l’AES. Une bonne gouvernance et une réglementation adéquate sont essentielles pour relever les défis sanitaires, » a conclu Dr. Yougbare. Il a souligné que la collaboration entre gouvernements, organisations internationales, ONG et communautés locales est nécessaire pour une approche holistique centrée sur le patient.



Défis de la souveraineté sanitaire dans les pays de l'AES

Le Dr. Zirbine Abassa Seyni, médecin et spécialiste en santé publique du Niger, a mis en lumière les défis complexes auxquels les pays de l'AES sont confrontés en matière de souveraineté sanitaire. Selon lui, la souveraineté sanitaire ne signifie pas seulement l'autosuffisance totale, mais la capacité de garantir des réserves stratégiques essentielles comparables à celles nécessaires à la défense nationale. Il a pris l'exemple de l'acide clavulanique, un composant crucial pour les antibiotiques comme l'amoxicilline, qui est produit uniquement par un laboratoire en Chine.

« La souveraineté sanitaire implique une sécurité sanitaire robuste qui protège les populations contre divers risques, qu'ils soient d'origine humaine ou naturelle. La dépendance extérieure entrave cette sécurité », a-t-il déclaré.

Dr. Seyni a souligné que la pandémie de COVID-19 a révélé les faiblesses des systèmes de santé dans les pays de l'AES, exposant leur vulnérabilité. Il a mentionné le cas du Niger, qui avec seulement une dizaine de respirateurs pour 26 millions d'habitants, est particulièrement vulnérable face à de futures épidémies, qu'elles soient manipulées ou naturelles. Les embargos, comme celui imposé par la CEDEAO sur les médicaments, peuvent aggraver la situation en privant les populations de traitements vitaux, tels que l'insuline pour les diabétiques.

« Il est impératif de sensibiliser la société civile aux impacts de ces embargos et de remettre en question notre dépendance vis-à-vis de certaines organisations de la santé et des firmes pharmaceutiques, souvent instrumentalisées », a-t-il ajouté. Dr. Seyni a également noté que des actions concertées sont nécessaires pour renforcer la souveraineté sanitaire, notamment en créant des systèmes de santé plus intégrés et hiérarchisés.

Il a évoqué des exemples de sabotage des infrastructures sanitaires, tels que les attaques à Djibo au Burkina Faso et à Anzourou au Niger, qui montrent l'interconnexion entre sécurité publique et santé publique. Les pillages de médicaments et les assassinats de personnels soignants sont des manifestations inquiétantes de cette réalité.



Application du règlement sanitaire international pour la sécurité sanitaire dans les pays de l'AES

Dr. Ouédraogo Hamed Sidwaya, Directeur de la Protection de la Santé de la Population, Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, Burkina Faso a abordé la nécessité d'une application efficace du règlement sanitaire international (RSI) pour améliorer la sécurité sanitaire dans les pays de l'AES, notamment le Burkina Faso, le Niger et le Mali. Selon Dr. Sidwaya, le RSI, renforcé après l'épidémie d'Ebola, est crucial pour gérer les risques biologiques, chimiques et radionucléaires.

Dr. Sidwaya a souligné que l'Alliance des États du Sahel (AES) doit collaborer pour surmonter les défis sanitaires majeurs auxquels elle fait face, tels qu'une espérance de vie faible, une mortalité maternelle et infantile élevée, et un accès limité aux formations sanitaires. Les infrastructures vétustes et la surcharge du personnel de santé aggravent la situation, tandis qu'une crise de confiance entre les gouvernants et les populations persiste.

"La sécurité sanitaire est essentielle pour gérer les dangers et risques qui échappent aux capacités individuelles et nécessite des actions coordonnées à l'échelle nationale et régionale", a déclaré Dr. Sidwaya.

Il a expliqué que les pays de l’AES doivent réaliser des autoévaluations régulières pour se conformer aux exigences du RSI. Pour améliorer la situation sanitaire, il est nécessaire de renforcer la collaboration transfrontalière et la coordination des réponses sanitaires. Dr. Sidwaya a proposé plusieurs mesures pour améliorer la situation : renforcer la collaboration transfrontalière et la coordination des réponses sanitaires; adapter les stratégies de réponse, former et renforcer les capacités des personnels de santé; améliorer la surveillance des aliments, des produits chimiques et des urgences radiologiques; planifier stratégiquement les pôles d’excellence de soins de santé et favoriser l’échange d’informations sanitaires, et la mobilisation des communautés et l’adaptation des stratégies de réponse sont également cruciales pour une gestion efficace des crises sanitaires.

"Malgré la situation socio-sanitaire préoccupante, l'engagement des chefs d'État de l'AES offre des opportunités pour des améliorations significatives. Les organisations de jeunesse et la société civile jouent un rôle crucial pour soutenir les initiatives de sécurité sanitaire et assurer une veille citoyenne active," a ajouté Dr. Sidwaya.

Il a conclu en soulignant le rôle des ONG comme "Ensemble Main dans la Main Russie-Niger" et du "Front Patriotique pour la Souveraineté" dans la promotion de la sécurité sanitaire, soulignant que ces initiatives sont déjà en train d’apporter des changements positifs dans la région.



Sécurité sanitaire dans les pays de l’AES : problèmes et solutions

Dr. René Diarra, Médecin Épidémiologiste et Point Focal SSE, a souligné les principaux défis auxquels la Confédération des États du Sahel (AES) doit faire face. Avec une superficie de 2 781 412 km² et une population de 76 243 156 habitants, cette région est confrontée à des préoccupations majeures en matière de sécurité sanitaire, notamment les épidémies, les catastrophes naturelles et d'autres problèmes de santé publique majeurs.

Le Dr. Diarra a défini la sécurité sanitaire comme englobant toutes les décisions, programmes et actions visant à protéger la population contre les dangers d'origine humaine ou naturelle menaçant la santé. Il a identifié plusieurs risques et défis, notamment dans les domaines de l'agriculture, de l'élevage, de l'environnement, et de l'irradiation.

« Dans le secteur agricole, nous faisons face à des pratiques inadéquates d'utilisation des pesticides et des engrais, ainsi qu'à la contamination de l'eau, des aliments, et du sol. Ces problèmes compromettent la sécurité alimentaire et augmentent les risques d'intoxication », a-t-il expliqué.

En ce qui concerne l'élevage, Dr. Diarra a souligné que les pathogènes d'origine animale représentent 60% des agents pathogènes humains, avec des impacts significatifs sur la biodiversité et la santé humaine. Il a également évoqué les problèmes liés à la gestion des déchets, à la pollution de l'air et aux risques nucléaires, radiologiques, biologiques, et chimiques.

La collaboration transfrontalière est essentielle pour améliorer la surveillance épidémiologique et la réponse aux épidémies. Dr. Diarra a noté que les défis incluent la faiblesse de la surveillance épidémiologique et les insuffisances en termes de capacités logistiques, humaines, matérielles et financières.

Il a recommandé plusieurs actions pour renforcer la sécurité sanitaire dans les pays de l'AES : établir un mémorandum de collaboration sanitaire entre les trois pays; doter cinq points d’entrée en infrastructures et équipements adéquats ; mettre en place un mécanisme de financement pour la prise en charge pérenne du personnel des points d’entrée et de créer un cadre formel de collaboration transfrontalière pour la surveillance épidémiologique.

L'Expérience de la Fédération de Russie

Dr. Dolbnya Dmitry Igorevich, de la Fédération de Russie, a présenté une analyse approfondie des efforts russes pour résoudre les problèmes fondamentaux d'organisation des soins de santé, en utilisant l'exemple des infections socialement significatives.

Il a expliqué que les infections importantes sur le plan social incluent le VIH/SIDA, la tuberculose, les hépatites virales (B et C), et les infections sexuellement transmissibles (IST). En ce qui concerne le VIH/SIDA, la Russie a mis en place une stratégie nationale en 2016 pour réduire les nouvelles infections, améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH, et élargir l'accès à la thérapie antirétrovirale (ART). Grâce à des programmes garantissant la gratuité de l'ART, des campagnes de dépistage mobile, et des diagnostics innovants, plus de 30 millions de tests de dépistage ont été effectués en 2022. En 2023, 75% des personnes infectées par le VIH recevaient une ART, avec une charge virale réduite chez 85% des patients, et les décès liés au sida ayant diminué de 8% en 2022.

Pour la tuberculose, la Russie a élaboré un programme national incluant le diagnostic précoce, le traitement, et la prévention. L'utilisation de méthodes de diagnostic génétique moléculaire et des fluorographies régulières, ainsi que des schémas thérapeutiques individualisés, ont contribué à une diminution de 40% de l'incidence de la tuberculose de 2010 à 2023. En 2023, 40 millions de personnes ont subi une fluorographie, et plus de 90% des patients ont été testés avec des méthodes moléculaires. La vaccination des nouveau-nés contre la tuberculose concerne plus de 95% des enfants, avec un taux de succès de traitement pour les cas multirésistants de 70%.

En matière d'hépatites virales (B et C), des programmes de vaccination obligatoire pour les nouveau-nés et les personnes à risque ont été introduits. Les programmes de dépistage de masse pour l'hépatite C et l'accès aux médicaments antiviraux modernes ont permis de vacciner plus de 95% des nouveau-nés contre l'hépatite B. En 2022, plus d'un million de personnes ont été testées pour l'hépatite C, avec un traitement gratuit pour plus de 30 000 patients atteints d'hépatite C chronique, atteignant une efficacité thérapeutique de 95-99%.

Concernant les infections sexuellement transmissibles (IST), la Russie a mis en place des programmes éducatifs dans les écoles et universités, assurant le dépistage régulier et l'accès à la contraception de barrière. En 2022, plus de 2 millions de tests de dépistage ont été réalisés, avec une réduction de 10% de l'incidence de la syphilis et de 8% pour la gonorrhée au cours des cinq dernières années. Plus de 60% des cas de syphilis ont été détectés à un stade précoce, et 90% des cas de syphilis et de gonorrhée ont reçu un traitement efficace. Des campagnes d'information et un soutien psychologique ont également été mis en place pour plus de 10 000 personnes en 2022.

Dr. Igorevich a conclu en soulignant que les progrès réalisés par la Russie dans la lutte contre ces infections nécessitent un développement continu des programmes de prévention et de traitement, ainsi qu'une coopération interinstitutionnelle et internationale renforcée.

La conférence s'est terminée par une session de questions-réponses avec l'auditoire, permettant aux participants de discuter directement avec les panélistes. Les échanges ont mis en lumière l'importance de la coopération et de l'engagement collectif pour améliorer la sécurité sanitaire dans les pays de l'AES.

La conférence a fourni un espace pour des discussions approfondies sur les défis et les solutions pour renforcer la sécurité sanitaire dans les pays de l’AES.Les présentations ont mis en avant les efforts et les stratégies nécessaires pour faire face aux défis sanitaires actuels et futurs, avec un accent particulier sur l'importance de la coopération et de la coordination régionales. Les recommandations issues de cet événement visent à renforcer les systèmes de santé et à améliorer la résilience face aux crises sanitaires dans les États membres de la confédération de l’AES.

Abdoulkarim (actuniger.com)
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