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Niger : baisse de 2% à 5% du taux de l’excision féminine de 1998 à 2012
Publié le vendredi 7 fevrier 2014   |  Xinhua


Maïkibi
© Autre presse par DR
Maïkibi Kadidiatou Dandobi
Mercredi le 31 juillet 2013. Niamey.Maïkibi Kadidiatou Dandobi, la ministre de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l`Enfant à l`occasion de la 21ème édition de la Journée Nationale des Personnes en situation de handicap.


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NIAMEY - Au Niger, la prévalence des Mutilations génitales féminines (MGF) ou excision a connu une nette réduction en 14 ans, passant de 5% en 1998 à 2% en 2012, apprend-on de source officielle jeudi à Niamey.

Selon la ministre nigérienne en charge de la Population, Mme Maïkibi Kadidiatou Dandobi, dans un discours livré à l'occasion de la célébration, jeudi, de la 11ème édition de la Journée internationale "Tolérance Zéro aux mutilations génitales fé minines", la pratique des MGF survient avant l'âge de 5 ans et elle est plus fréquente dans les régions de Tillabéry et Niamey (ouest), Tahoua (centre) et Diffa (extrême-est).

La pratique de l'excision des jeunes filles est beaucoup plus répandue dans la région de Tillabéry, avec une prévalence ré gionale de 9%, dépassant de loin la moyenne nationale qui est de 2% . Selon la même source, la prévalence régionale de Niamey, la capitale, est de 2% et celle de Tahoua est de 1%.

Pour la ministre en charge de la Promotion de la Femme, ces r ésultats concrets sont indéniablement issus des efforts conjugués du gouvernement, des agences du système des Nations Unies et des acteurs de la société civile qui mènent inlassablement le combat contre cette pratique.

Au regard de leurs graves conséquences sanitaires et psychologiques, les MGF constituent un véritable problème de santé publique et d'atteinte aux droits humains fondamentaux des filles. C'est pourquoi, "il convient de conjuguer nos efforts pour é liminer ces pratiques culturelles néfastes", a fait savoir Mme Maï kibi Kadidiatou Dandobi.

Pour sa part, le gouvernement a procédé à l'adoption d'instruments juridiques nationaux et internationaux et la ré solution mondiale réprimant les MGF, suivie de leur application, concrétisant la volonté politique à bannir le fléau du territoire nigérien.

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