Visite de la ministre de Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant à la Maison de la femme nigérienne à Niamey : S’enquérir de l’état de fonctionnement de cette structure #aNiamey

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Visite de la ministre de Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant à la Maison de la femme nigérienne à Niamey : S’enquérir de l’état de fonctionnement de cette structure

Publié le vendredi 7 fevrier 2014 | Le Sahel

© Autre presse par DR
Maïkibi Kadidiatou Dandobi
Mercredi le 31 juillet 2013. Niamey.Maïkibi Kadidiatou Dandobi, la ministre de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l`Enfant à l`occasion de la 21ème édition de la Journée Nationale des Personnes en situation de handicap.

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La ministre de Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Dr Maïkibi Kadidiatou Dandobi, a effectué, hier, à Niamey, une visite à la Maison de la femme nigérienne où elle est allée s’enquérir de l’état de fonctionnement de cette structure, spécialement dédiée à l’autonomisation de la femme. La ministre était accompagnée dans cette visite par son staff technique et le représentant de Swiss-Contact Niger.

La Maison de la femme a vu le jour en 2010, dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du genre initiée par le Ministère de la Population, de la Promotion de la Femme, et de la Protection de l’Enfant. Son objectif est d’initier les femmes aux activités génératrices de revenus; de les sensibiliser dans les domaines de l’éducation pour la santé, de l’hygiène alimentaire et de la gestion de l’environnement. Il s’agit également d’assurer leur formation en techniques de production, de transformation et de commercialisation des produits agro-sylvo-pastoraux ; de renforcer leurs capacités en informatique et nouvelles technologies de la communication ; de développer les liens de fraternité, de solidarité et d’amitié entre les femmes de toutes les couches sociales du pays, afin qu’elles œuvrent pour l’acquisition et la protection des droits des femmes, des enfants et de la famille.

Au terme la visite, la ministre a exprimé sa satisfaction de constater que beaucoup de choses se font à la maison de la femme de Niamey. En effet, plus de 80 femmes sont formées, et 30 groupements féminins, totalisant plus de 900 femmes, sont organisés. Ces femmes apprennent l’extraction des huiles de neem et de balanite ; la fabrication de savons et pommades ; le tricotage ; la cuisine, ainsi que l’autogestion dans le domaine de micro crédit.

En ce qui concerne la mise en œuvre de l’Initiative 3N, les femmes sont très avancées dans la pratique des cultures irriguées. Elles ont aussi adopté une approche de transformation. ’’Nous avons vu comment les légumes sont séchés et conservés dans des sachets propres. En période où ces produits manquent, on peut y faire recours. Et aujourd’hui, tous ces produits peuvent être écoulés dans les grands centres commerciaux’’, s’est réjouie la ministre en charge de la Promotion de la femme.

Dr Maïkibi Kadidiatou Dandobi a ensuite salué l’engagement du personnel de la Maison de la femme dans l’accomplissement des missions assignées à cette structure. Elle a rassuré les femmes qu’elle s’attèlera, avec les partenaires au développement, à viabiliser le terrain mis à leur disposition par l’Etat.
La création de cette Maison de la femme fait la fierté des bénéficiaires. ’’Nous avons beaucoup appris avec cette maison de la femme nigérienne. Avant d’être ici, je ne savais rien faire comme travail. Maintenant, je sais fabriquer du savon, de la pommade, faire de la teinture, et j’arrive à subvenir à mes besoins et à ceux de mes enfants’’, nous a confié Mme Aïssa Idrissa. Elle avoue engranger des bénéfices appréciables sur les produits qu’elle fabrique. ’’Avec 3000 F de matières premières, on peut engranger un bénéfice de 7000 FCFA. Je pense que toute femme courageuse qui fréquente cette Maison contribuera à l’objectif recherché par l’Etat nigérien, à savoir l’autonomisation de la femme’’, a-t-elle indiqué.

Quant à Mme Moussa Balki, elle affirme que la création de la Maison de la femme leur a permis de venir à bout de certains problèmes financiers, notamment l’accès au crédit. ’’Nous avons initié un compte d’épargne AJIYA pour nous autogérer. Avec cette stratégie, chacune d’entre nous peut devenir un acteur de son propre avenir. Aujourd’hui, avec cette caisse, toute femme membre d’un groupement qui cotise peut accéder au crédit, ou obtenir une aide en cas de problème. Je pense que cette initiative de la Maison de la femme nigérienne est à saluer’’, dit-t-elle.

Seini Seydou Zakaria

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