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Dixième édition du Festival sur le Niger : Les assurances du ministre Bengaly
Publié le dimanche 9 fevrier 2014   |  primature.gov.ml


Festival
© Autre presse par DR
Festival sur le Niger


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Lors de la cérémonie d’ouverture de la foire internationale du festival sur le Niger, Mme la ministre de l’Artisanat et du Tourisme est apparue très détendue aux côtés du gouverneur de la région de Segou Alpha BocarCissé, du coordinateur du festival, Mamou Daffé et de nombreux invités de marque. Dans son allocution d’ouverture de la foire internationale du festival sur le Niger, elle a déclaré que de 2004 à nos jours ce rendez-vous permet non seulement à la ville de Ségou d’être durant une semaine la capitale culturelle du Mali, mais aussi celle de la bourse des valeurs économiques. D’où son statut de l’un des plus festivals mondiaux. Par rapport à la foire organisée en marge du festival, elle a rappelé que cette activité en 2005 avec seulement une cinquantaine d’exposants artisans a enregistré un chiffre d’affaires de cinq millions F CFA. Avant d’atteindre la somme de soixante millions FCFA en 2012 avec plus de 300 exposants.

Mme le ministre de l’Artisanat et du Tourisme a aussi évoqué les retombées positives de l’évènement. Notamment, la création dans la ville de Ségou d’un comité de Promotion de l’Economie Locale et le fait que la ville de Ségou ne soit plus une simple escale mais une étape dans le circuit touristique malien.
Cette dixième édition à en croire Berthé Aissata Bengaly constituera le point de départ de la reprise des festivals dans notre pays.

Festival sur le Niger
Le son et la lumière confiés à ‘’Media Plus Afrique’’
35 000 Kwatt, telle est la capacité des décibels qui sonneront sur le fleuve Niger à Ségou, à la faveur de la dixième édition du festival sur le Niger. C’est la société de renommée internationale événementielle ivoirienne ‘’Médias Plus Afrique’’ qui est chargée de la mise en œuvre des sons et de la lumière. A en croire Jonas Daffé, chef de la logistique générale au niveau de Média Plus Afrique, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce festival un événement inoubliable. A l’en croire la qualité des sonorités qui seront produites permet à un public large, digne d’un grand festival d’être au cœur de l’évènement au même titre que ceux qui peuvent être en hauteur ou proches de la scène. Le géant chapiteau aménagé pour l’occasion, à ses dires, répond à un critère de choix, déterminé selon le thème que l’on veut donner à l’évènement. Pour rappel, le thème de cette 10ème édition porte sur ‘ « la Diversité Culturelle et l’Unité Nationale » d’où un chapiteau ouvert répondant aux critères de la diversité climatique et du respect de l’environnement.

Festival sur le Niger 2014
Le découragement gagne les professionnelles de sexe !
Faut-il le rappeler, au fil des années le festival sur le Niger en plus d’être un rendez-vous culturel majeur de la sous-région était devenu un événement prépondérant de la débauche. Comme un coup de pied dans la fourmilière toutes les professionnelles connues de sexe du pays et des Etats voisins accouraient vers Ségou. S’y ajoutent les seigneurs héritiers du roi ‘’Louth’’. Il semble que les différentes campagnes de sensibilisation et de dénonciation sur les comportements pervers des festivaliers ont joué un impact sur les comportements des uns et des autres. Ainsi, jusqu’à deux jours de son ouverture (Jeudi dernier), le climat était serein et l’atmosphère bien catholique. Pas de scènes obscènes, ni de présence de personnes aux apparences bizarres. Les quelques filles de joie, massées autour des tables rangées dans l’enceinte du site du festival se comportaient en véritables clientes pour consommer. Une d’entre elle n’a pas manqué d’extérioriser son amertume, en ces termes : « si les choses continuent comme ça ce festival aura été un échec, on ne constate la présence d’aucune clientèle intéressante, ce sont les gens de Ségou seulement qui visitent le site ». Cependant, elle reste confiante sur les deux jours qui restent au programme. Car, à l’en croire les ‘’vrais’’ bons clients arrivent pour ces jours-ci. Tous les festivaliers ne sont pas toujours des bons cavaliers. Pouvait-on dire ainsi.

Rassemblés par notre envoyé spécial à Ségou
Moustapha Diawara

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