Après le problème lié à l’exploitation d’une eau minérale sur le site de la Soraz, les opérations du genre ne sont pas prêtes de s’arrêter. Le vendredi 11 octobre 2013, trois camions citernes appartenant à un Nigérien ont quitté la Soraz avec un chargement censé être un résidu liquide issu du traitement de l’huile.
Mais il s’avère que c’est plutôt du fuel lourd, ce carburant qui est utilisé pour faire tourner la centrale qui alimente les installations de l’usine. Apres avoir passé trois jours à Matamèye, le camion a pu continuer sur le Nigéria, escorté par un ingénieur environnementaliste. C’était le 23 octobre 2013. Deux jours après, le vendredi 25 octobre, un autre chargement de la même nature était intervenu. Cette situation a suscité notre curiosité et nous avons pu découvrir finalement qu’aucun acte officiel n’autorise la vente de ce produit : ni par la Sonidep, encore moins par le service commercial de la Soraz qui semble ignorer ces opérations.
Nous avons pensé qu’avec le problème d’exploitation de l’eau minérale, les autorités sont suffisamment averties quant à leurs responsabilités par rapport à tout ce qui se passe au niveau de la raffinerie. Mais hélas, nous constatons le contraire. Raison pour laquelle nous appelons les autorités en charge de ce dossier à se ressaisir pour faire preuve de plus de vigilance sur la conduite des activités de la Soraz. Il est surtout souhaitable que les services de la douane soient mieux impliqués dans les exportations à travers une présence permanente et beaucoup plus performante.
