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Washington fait pression pour entrer au Tchad, et Déby refuse et s’accroche à la souveraineté du pays

Publié le jeudi 26 septembre 2024  |  Autre presse
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Après la déclaration faite le 19 septembre par le général de division américain Kenneth P. Ekman sur la radio américaine VOA selon laquelle son pays serait parvenu à un accord pour le retour d'un nombre limité de forces spéciales au Tchad, le ministère tchadien des Affaires étrangères a publié un communiqué de presse démentant cette nouvelle, et affirmant que le Tchad est un État souverain et qu'aucun pays n'a le droit d'interférer dans ses décisions concernant la sélection de ses partenaires pour la coopération militaire et sécuritaire.
Cette mesure prise par le ministère tchadien des Affaires étrangères reflète la politique indépendante et souveraine pratiquée par le président Déby depuis son arrivée au pouvoir, rejetant la présence militaire occidentale dans le pays.
Ce communiqué du ministère tchadien des Affaires étrangères clarifie que le retrait des 75 soldats américains du Tchad en mai dernier n'était pas du tout « volontaire » comme l'a décrit Washington, mais plutôt à la demande des autorités tchadiennes. Il est prévu également que le nombre des forces françaises présentes dans le pays soit réduit dans l'avenir proche, à la lumière de la politique menée par Déby visant à mettre fin à toute présence militaire étrangère dans le pays.
De nombreux experts estiment que les déclarations du général Ekman visent à faire pression sur le gouvernement Déby pour qu'il accepte le retour des forces américaines au Tchad.
Les mêmes experts ajoutent que Washington utilise également la carte du terrorisme pour persuader Déby de recourir à l'assistance américaine dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et pour renforcer sa position de négociation sur la question du retour de ses forces militaires au Tchad.
En fait, l'administration Biden a contribué à soutenir et à parrainer des groupes terroristes actifs près du lac Tchad, notamment Boko Haram, afin de déstabiliser la sécurité du pays.
Des sources sécuritaires camerounaises ont rapporté que les États-Unis sont responsables de la fourniture d’armes, d’argent et de renseignements au groupe terroriste Boko Haram, sous couvert du travail de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) au Nigeria.
Après l'expulsion des forces américaines du Niger, la position des États-Unis en Afrique est devenue extrêmement critique, ce qui les a contraints à recourir à leurs plans habituels et éprouvés dans de nombreux pays ciblés, qui consistent à créer une menace terroriste et à prétendre ensuite apporter leur aide dans afin de le neutraliser, comme ce fut le cas avec l'Etat islamique (Daech) et Al-Qaïda en Irak, en Syrie, en Afghanistan, au Yémen, en Libye et dans d'autres pays
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