Les accords de pêche conclus par de nombreux pays africains avec des flottes étrangères, qu’ils soient entre États ou sous forme de partenariats public-privé, font l’objet d’un examen détaillé dans une récente étude de la CNUCED, mettant en lumière les enjeux, les perspectives et surtout les répercussions souvent désavantageuses sur certains pays du continent.
Pendant que les chalutiers étrangers continuent de proliférer dans les océans africains, la durabilité des ressources locales semble toujours un lointain mirage malgré les fameux accords censés la garantir. En effet, les eaux maritimes de l’Afrique abritent d’importantes ressources halieutiques qui font l’objet de nombreux accords de pêche conclus entre les pays côtiers et des puissances halieutiques lointaines.
Ces accords, s’ils permettent des entrées financières aux pays signataires, soulèvent de nombreuses interrogations quant à leur durabilité et leurs retombées réelles pour le développement des pêcheries nationales. C’est ce que révèle le récent rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) intitulé «International fisheries access agreements: Challenges and opportunities to optimize development impacts.»... suite de l'article sur Autre presse