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Exploitation de l’Uranium : Orano quitte définitivement le Niger ?

Publié le samedi 2 novembre 2024  |  Nigerdiaspora
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© Autre presse par Dr
Une mine d`uranium
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Orano Niger La France a commis l’erreur fatale de partir d’elle-même du Niger, sans qu’à l’époque le Niger ne le lui ait demandé expressément. Ainsi, l’un après l’autre, à la suite de dénonciations d’accords léonins entre les deux pays, la France finit par perdre tous ses intérêts dans le pays, alors qu’elle avait misé sur le retour de Bazoum pour reprendre sa place dans la sous-région. En décidant de fermer les frontières, tout en se servant de la CEDEAO, elle oubliait que l’uranium transite par une de ces frontières qu’elle demandait de fermer hermétiquement pour asphyxier le Niger dans l’espoir de faire fléchir les militaires au pouvoir. Mais, elle finit par se rendre compte que le mal, plus qu’au Niger, se fit pour elle-même. Parce que l’uranium nigérien ne pouvait plus sortir du Niger qui ne profite d’aucune lumière produite à partir de ce minerai, c’est plutôt elle qui en souffrira, elle dont les centrales nucléaires fonctionnent grâce à cette ressource. La transition savait qu’elle finira par prendre Emmanuel Macron dans son propre piège. C’est ainsi que l’on apprenait, à la suite d’un communiqué de la direction d’Orano, que le groupe accusait de grandes pertes du fait justement de l’impossibilité pour elle d’avoir accès à l’uranium du Niger bloqué à Arlit alors même qu’on nous faisait croire qu’il ne représente que peu dans ce qui fait le leadership de la France dans le domaine du nucléaire civil.

C’est donc sur ce dernier intérêt stratégique que la France joue depuis quelques jours son conflit avec le Niger, risquant de perdre complètement pied au Niger. Il y a quelques jours, un communiqué de presse de la coordination de la société civile d’Arlit, en juillet 2024, nous apprend que le gouvernement du Niger, à l’issue d’un Conseil de ministres, a procédé à la désignation et à la nomination d’un nouveau Président du Conseil d’Administration de la Cominak, en la personne de M. Almoustapha Alhassane, une nomination qu’Orano, visiblement, refuse de reconnaitre, ce après deux mois que l’acte ait été pris, justifiant une telle rébellion par quelques subterfuges. Pourtant, depuis cinquante années d’exploitation, la dizaine des Présidents du Conseil d’Administration qui se sont succédé avaient été tous des Nigériens désignés par les différents gouvernements Nigériens sans que, jamais, leur nomination soit contestée par le groupe ORANO. Mais, alors pourquoi maintenant ? La France semble n’avoir rien compris encore de la volonté du Niger d’assumer sa souveraineté et notamment sur ses ressources en jouant encore au dilatoire.

Aujourd’hui, selon la société civile locale, c’est quelques " 40 millions de tonnes de résidus radioactifs [qui ont] exposés à l’air libre, abandonnés par Orano dans cette région, mais aussi une mine de 600 km de galeries à termes noyées d’eaux radioactives, une nappe artificielle radiologiquement contaminée, un réaménagement du site qui s’effectue sur le produit de vente des poubelles ". Le groupe oubliait, ingratement, qu’elle a quand même vendu et profité de quelques 75 000 tonnes d’uranium pendant 50 ans d’exploitation. Et le Niger ne voit que du vent et de la pollution !
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