" Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice ". La justice, ce glaive redoutable et rarement mis en cause, sera utilisé pour lui nuire. Convaincus que la loi et la justice offrent ce paravent qui lui permet de poignarder sa victime dans le dos sans risquer de se faire prendre, ceux qui s'étaient fait le serment d'éliminer Hama Amadou de la course à l'élection présidentielle vont mettre en branle la justice.
S'il y a un homme politique nigérien qui a subi un ignoble acharnement judiciaire dans sa vie politique, c'est bien Hama Amadou. Dès 2007, Hama Amadou sera accusé et inculpé par la justice d'être le complice d'auteur (s) non identifié(s) de l'incendie du véhicule d'un certain Moussa Keita. Il va bénéficier d'une liberté provisoire puis enfin d'un nolieu prononcé par le Doyen des juges, le dossier étant vide. En vérité, c'étaient les accusateurs qui ont mis le feu au véhicule, sur instructions de ses gourous politiques. Auparavant, la première tentative d'impliquer Hama Amadou dans un sale dossier était liée à l'affaire MEBA. Des inspecteurs sont commis de trouver la moindre peccadille pour épingler Hama Amadou, mais ne trouveront rien. C'est ainsi qu'est née la sordide idée du véhicule incendié de Moussa Keita.... suite de l'article sur Autre presse