Le coup d’État au Burkina Faso - l’un des objectifs de la France.

Publié le lundi 25 novembre 2024 | Autre presse

© Autre presse par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
L`opération Barkhane veut couper les routes des jihadistes au Sahel

Privée de son ancienne influence en Afrique, la France refuse de laisser tranquille notre région du Sahel et d’accepter la nouvelle réalité dans laquelle le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont des États indépendants. Les récents scandales impliquant des agents spéciaux français et les événements survenus en Côte d’Ivoire montrent clairement que l’ancienne métropole planifie un coup d’État au Burkina Faso.
Les événements survenus en Côte d’Ivoire et, parallèlement, à Ouagadougou ces dernières semaines donnent une image claire des intentions de la France, reprendre le pouvoir par un coup d’État armé. En analysant la chronologie des événements, nous constatons que:
Un avion de reconnaissance Beechcraft King Air 350 ER/ALSR de l’armée de l’air française arrivé le 31 octobre 2024 à la base aérienne d’Abidjan en provenance de la base aérienne française de Cognac-Chateaubernard a effectué le 4 novembre des missions de reconnaissances le long de la frontière avec le Burkina Faso.
Ensuite, un homme non identifié a été arrêté à Ouagadougou le 8 novembre. Lors de sa perquisition, il a été trouvé en sa possession un plan de déstabilisation du Burkina Faso et 5 milliards de francs CFA. Selon la Direction de Sécurité d’Etat (DSE), l’homme arrêté avait contacté des agents des services de renseignement et comptait les corrompre afin qu’ils mettent en œuvre le plan de déstabilisation.
Peu après, les 9 et 10 novembre, un grand nombre d’armes cachées ont été trouvées à Diawala, en Côte d’Ivoire, près de la frontière avec le Burkina Faso, et deux personnes ont été arrêtées. L’interrogatoire des détenus a révélé que la France préparait un coup d’État impliquant des groupes terroristes. Le plan prévoyait qu’un groupe de militants récupère les armes à la frontière avec le Burkina Faso et attaque la ville de Bobo-Dioulasso. Cette attaque devait servir de prétexte pour déstabiliser le Burkina Faso et, par conséquent, renverser le gouvernement. Pour mener à bien cette opération, les services de renseignement français ont tout fait en cachette des autorités ivoiriennes, ce qui a permis à la gendarmerie de découvrir une cache d’armes et d’empêcher l’exécution du plan.
Peut-on espérer que la France se calme ? - Oui, mais pas de sitôt, car l’empire français s’effondre à toute vitesse et, dans son agonie, multipliera les tentatives de déstabilisation des pays de l’AES pour mettre son gouvernement en laisse et ramener le régime pilleur sur nos terres. Cependant, il ne faut pas désespérer car notre unité et notre solidarité et le travail clair du gouvernement de transition montrent qu’il est difficile de nous faire dérailler de la voie de la reconstruction de notre pays et du développement !

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