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lundi 11 novembre 2024 - 16:32 Niger: neuf membres d’un groupe rebelle pro-Bazoum ont rendu les armes Niamey, NER 379 mots Neuf combattants du mouvement rebelle du Front patriotique de libération

Publié le mardi 12 novembre 2024  |  AFP
Le
© Autre presse par DR
Le Niger affirme sa volonté de coopérer avec le Tchad contre les rebelles du Fact
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Neuf combattants du mouvement rebelle du Front patriotique de libération (FPL), créé en
soutien au président nigérien Mohamed Bazoum renversé en juillet 2023, se sont rendus
lundi, a annoncé lundi le gouvernorat d'Agadez (nord).
"Neuf combattants du FPL se sont repentis et ont remis ce lundi leurs armes et des munitions
lors d'une cérémonie en présence du général Ibra Boulama", le gouverneur d'Agadez, a
déclaré à l'AFP un responsable du gouvernorat de cette région située dans le nord désertique
et proche de la Libye.
Les redditions de membres du FPL ont commencé début novembre grâce à "des négociations
discrètement" menées par "d'influentes personnalités locales", d'après Aïr-Info, un média
réputé du nord du pays.
Le Front patriotique de libération est un mouvement armé issu de rébellions hostiles au
pouvoir des anciens présidents Mahamadou Issoufou et Mohamed Bazoum. Il a été créé à la
suite du coup d'État militaire de juillet 2023 qui a porté à la tête du pays le général
Abdourahamane Tiani.
Les responsables du FPL réclament depuis la libération du président déchu Mohamed
Bazoum, toujours retenu en captivité avec son épouse, Hadiza Bazoum, dans leur résidence
de la capitale Niamey.
Le 1er novembre, Idrissa Madaki, le porte-parole du FPL, ainsi que trois autres combattants
s'étaient rendus, de manière séparée, dans deux villes proche de la frontière libyenne, selon
l'armée nigérienne et la télévision nationale. 
Mardi dernier, Mahmoud Sallah, le chef du FPL, a été "provisoirement déchu" de sa
nationalité, et avec lui sept personnalités de l'ancien régime de Mohamed Bazoum
"soupçonnées" notamment "d'attentats terroristes à l'explosif", d'"actes d'appui au
terrorisme" ou "d'intelligence avec une puissance étrangère".
Mahmoud Sallah avait revendiqué des attaques contre l'armée dans le nord et le sabotage en
juin d'un oléoduc transportant du pétrole vers le Bénin.
Il avait également menacé de s'en prendre à des lieux stratégiques du pays.
Le Front patriotique pour la justice (FPJ), un mouvement rebelle qui demande également la
libération de Mohamed Bazoum, détient depuis le 21 juin le préfet-militaire de Bilma (nord￾est), et quatre membres de sa sécurité, enlevés après un "guet-apens" dans la zone de Dirkou.
Depuis plusieurs semaines, les autorités de Niamey, qui luttent par ailleurs contre des
attaques jihadistes, ont "renforcé la sécurité" avec des patrouilles militaires, des contrôles et
fouilles de voitures et motos.

bh/ah/blb
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