Le franc CFA, souvent déclaré comme un symbole de domination économique française et un frein au développement, suscite des critiques grandioses en Afrique. Au Niger, la contestation a pris une forme artistique et militante : des graffitis sont apparus sur les murs de la capitale, Niamey, reflétant une volonté populaire de rupture avec cette monnaie controversée.
L'un des graffitis les plus frappants représente Emmanuel Macron, président français, subtilisant l'or africain, accompagné d'un message sans équivoque : « Sortie du FCFA » . Ce geste artistique traduit la colère d'une population lassée des enveloppes monétaires et appelle les autorités à agir pour mettre fin à ce système perçu comme néocolonial.
Une mobilisation artistique et politique à l'échelle régionale
Le phénomène ne se limite pas à Niamey. Des graffitis similaires sont apparus dans plusieurs autres capitales d'Afrique de l'Ouest, notamment Dakar (Sénégal) , Ouagadougou (Burkina Faso) , Bamako (Mali) et Lomé (Togo) . Ces créations expriment une réalité économique partagée et une aspiration commune à une souveraineté monétaire.... suite de l'article sur Autre presse