Dans un communiqué de presse rendu public ce jour 12 février 2014, le président du Mouvement national pour la société de développement (MNSD-Nassara), Seïni Oumarou a convoqué une réunion extraordinaire du bureau politique national du parti, pour le jeudi 13 février.
L’ordre du jour de cette réunion comporte un seul point. Il s’agit de l’examen de la situation disciplinaire de certains membres du bureau politique national. Cette réunion extraordinaire du bureau politique intervient quatre (4) jours après le meeting de la Mouvance pour la renaissance du Niger (MRN) à la Place de la concertation.
Meeting ayant vu la participation du Secrétaire général du MNSDNassara Albadé Abouba et se acolytes qui soutiennent le président de la république Issoufou Mahamadou. A l’occasion, Seïni Oumarou, président du MNSD-Nassara a été traîné dans la boue avec ses autres camarades de l’opposition en présence des militants de son parti cihaut cités.
Ces derniers, à travers Albadé Abouba, ont même pris la parole pour soutenir les critiques proférées à l’endroit de l’opposition et de ses leaders, dont Seïni Oumarou. Le plus inacceptable pour le parti de Seïni Oumarou est que ses «militants égarés » continuent à se réclamer du MNSD-NASSARA, au même moment qu’ils participent activement à l’exécution du plan du Guri system visant à déstabiliser les principaux partis de l’opposition.
Puisqu’ils ne sont pas encore exclus du MNSD-NASSARA, Albadé et ses compagnons ont bel et le bien le droit de participer à la réunion extraordinaire de ce jeudi 13 février pour se défendre. Se défendre parce que certainement que «la situation disciplinaire », dont il est question dans le communiqué, les concernes de très près.
Ce n’est pas évident que les transfuges usent de ce droit qu’ils ont. Pour rappel, lors de la cérémonie de présentations de voeux au président du MNSD-Nassara, Albadé Abouba et sa clique ont brillé par leur absence. Cette fois, s’ils rééditent la même politique de la chaise vide, ils risqueraient d’être à cours d’arguments s’ils décidaient de contester les éventuelles sanctions disciplinaires qui pourraient être prises à leur encontre.
Participer, à cette réunion, sera aussi pour eux faire preuve de grand courage, compte tenu du climat de tension qui règne, d’une part, entre eux et le bureau politique et, d’autre part, entre eux et les militants de base qui ne veulent plus sentier leur odeur.
Ces militants les ont déjà plusieurs fois hués lors de précédentes réunions du bureau politique national auxquelles ils avaient voulu participer, après qu’ils aient déjà proclamé leur tout en étant à la majorité adhésion totale à la cause du Guri system.