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Affaire Moussa Tchangari : le Secrétaire Général de l’AEC accusé de terrorisme et d’atteinte à la sûreté de l’État

Publié le vendredi 6 decembre 2024  |  actuniger.com
M.Moussa
© Jeune Afrique par DR
M.Moussa TCHANGARI, acteurs de la société civile Nigérien, président de l`ONG Alternative Espace Citoyens - Jeune Afrique
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Le mystère entourant la disparition de Moussa Tchangari, Secrétaire Général de l’association Alternative Espaces Citoyens (AEC) et figure de la société civile, a pris fin ce jeudi 5 décembre 2024. Selon les dernières informations, il se trouve en garde à vue au Service Central de Lutte Contre le Terrorisme et la Criminalité Transfrontalière Organisée (SCLCT/CTO) de Niamey. Les charges retenues contre lui incluent des accusations graves : apologie du terrorisme, atteinte à la sûreté de l’État et association de malfaiteurs en lien avec le terrorisme.

Tout a commencé le mardi 3 décembre 2024, aux environs de 20 heures, lorsque des hommes armés, en tenue civile, ont surgi au domicile de Moussa Tchangari. Sous le regard impuissant de son épouse et de ses enfants, ils l’ont emmené vers une destination inconnue après avoir saisi son ordinateur, sa valise et son téléphone portable. Pendant deux jours, aucune information n’a filtré sur son sort ou sa localisation, renforçant les inquiétudes de sa famille, de ses proches et de la société civile.
Selon un communiqué de l’association AEC, Moussa Tchangari a été transféré au SCLCT/CTO le 5 décembre 2024, aux environs de 13 heures, après avoir été détenu dans un lieu tenu secret. Lors de sa première rencontre avec son avocat, les chefs d’accusation à son encontre ont été confirmés.
Ces accusations, particulièrement lourdes, suscitent de vives réactions, notamment dans le contexte de sa position en tant qu’acteur influent de la société civile nigérienne.

Dans son communiqué, l’association AEC a dénoncé "des actes rétrogrades d’enlèvement, de séquestration et de traitements cruels, inhumains et dégradants". Elle rappelle que ces pratiques sont contraires aux normes internationales des droits humains ratifiées par le Niger, ainsi qu’à l’ordonnance de transition du 28 juillet 2023.
L’AEC exige la libération immédiate et inconditionnelle de son Secrétaire Général, qualifiant les accusations portées contre lui d’arbitraires et dénuées de fondement.

Mohamed Cissé (actuniger.com)
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