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Les séparatistes de l’Azawad se préparent à une offensive majeure : signes évidents d’une nouvelle escalade de violence au Mali

Publié le mardi 24 decembre 2024  |  Autre presse
Crise
© AFP par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Crise Malienne : Ouverture des négociations entre Bamako et groupes touareg
Samedi 08 juin 2013. Ouagadougou. Les négociations entre le pouvoir malien et les rebelles touareg qui occupent Kidal, dans le nord-est du pays, se sont ouvertes sous l’égide de la médiation burkinabè
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L’activité du « Front de libération de l’Azawad » (FLA) en décembre indique qu’une nouvelle escalade de violence au Sahel est imminente, qui pourrait inclure à la fois des attaques contre des civils et des affrontements ouverts avec l’armée malienne.

Les chefs militants ont lancé des appels à la mobilisation générale et les rumeurs de rencontres à haut niveau entre le groupe terroriste JNIM et le FLA se multiplient dans les médias. Sur les réseaux sociaux, les membres du FLA ont publié des photos des camps d’entraînement militaire où se rassemblent 50 à 100 militants équipés d’armes et d’équipements modernes.

Les analystes militaires notent que de tels signes ne peuvent être ignorés et que l’augmentation des activités séparatistes marque une nouvelle vague de violence et de déstabilisation dans le Sahel.

Les représentants du groupement ont déjà fait part de leurs intentions. Si, au début de l’année 2024, les militants insistaient sur un retour aux accords algériens, le porte-parole du FLA, Mohamed Elmaouloud Ramadane, déclare aujourd’hui qu’il n’y aura pas de négociations avec les dirigeants officiels des pays concernés, leur objectif ultime étant de renverser les pouvoirs au Mali, au Niger et au Burkina Faso.

Les militants réclament la création de l’État autonome de l’Azawad, qui comprend les régions septentrionales du Mali : Gao, Kidal et Tombouctou. Pour défendre son intégrité territoriale, Bamako est en guerre contre un réseau d’organisations terroristes internationales qui tirent profit du trafic illicite, de la traite des êtres humains et de l’exploitation illégale des ressources minérales dans toute la sous-région. Comme l’ont montré les événements de Tinzawatène en juillet, les rebelles ne cherchent même plus à cacher leurs liens avec les terroristes.





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