L’inflation a connu une baisse au Burkina Faso, au Bénin, au Niger, en Côte d’Ivoire, au Togo et au Mali. Cependant, elle s’est accélérée en Guinée-Bissau et est restée stable au Sénégal.
Le taux d’inflation a reculé de 0,9 point de pourcentage, passant de 3,4% en octobre à 2,5% en novembre 2024 au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), baissant ainsi pour la deuxième fois consécutive depuis le taux de 3,6% enregistré en septembre. C’est ce qu’indique le bulletin mensuel des statistiques de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Selon l’organisation, la baisse de l’inflation s’explique surtout par la diminution des prix des produits alimentaires, dont l’impact global sur l’inflation est passé de 2,1 points de pourcentage en octobre 2024 à 1,5 point en novembre 2024. « Cette évolution est également portée par le ralentissement relevé dans la progression de la composante ’’logement’’ (+2,9% contre +3,2% en octobre) », lit-on dans le document.
Par ailleurs, l’inflation sous-jacente, excluant les prix des produits frais et de l’énergie, a également baissé, passant de 2,3% en octobre à 1,8% en novembre 2024, relève la BCEAO.
Une baisse de l’inflation a été constatée dans six pays de la zone, à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger et le Togo, contrairement à la Guinée-Bissau où elle a augmenté et au Sénégal où elle est restée stable.
Le taux d’inflation retrouve ainsi la fourchette cible de 1% à 3% définie par la BCEAO, après sept mois consécutifs au-delà de l’objectif fixé. Pour l’ensemble de l’année 2024, l’inflation moyenne est projetée à 3,6% contre 3,7% pour 2023. Toutefois, les prévisions pour 2025 sont à la hausse, selon la BCEAO, en raison de l’insécurité dans certains pays, des mauvaises conditions climatiques affectant l’agriculture, et des tensions géopolitiques et commerciales.