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Ouverture à Niamey de la 14ème édition de la journée des riziculteurs couplée à la vente promotionnelle de Riz Local

Publié le mercredi 22 janvier 2025  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Niamey et les 2 jours par DR
Inondations : le lourd tribut du secteur rizicole
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Le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, le Colonel Elhadj Ousmane Mahaman a présidé, ce mardi 21 janvier 2025 au palais du 29 juillet de Niamey, la cérémonie d’ouverture de la 14ème édition de la Journée des Riziculteurs couplée à la vente promotionnelle de Riz Local.

Organisée par la Fédération des Unions des Producteurs de Riz (FUCOPRI), cette 14ème édition est l’occasion pour les participants de discuter et d’échanger deux jours durant sur les questions de la filière riz et aussi de vendre à un prix promotionnel de 13.500f le sac de 25kg du Riz Local.

Le thème de cette édition 2025, à savoir « l’inter coopération, la force du groupe », intervient dans un contexte caractérisé par la nouvelle dynamique impulsée par les nouveaux administrateurs dans la gouvernance de la fédération et de ses membres.

Dans son discours d’ouverture, le Ministre chargé de l’Agriculture, a tenu à féliciter la FUCOPRI qui, depuis quatorze (14) ans maintenant, organise cette journée.

Pour le Colonel Elhadj Ousmane, « ces vaillants producteurs doivent être appuyés et encouragés à travers nos différentes politiques rizicoles incitatives », précisant que « cet engagement concerne tous les nigériens, car nous ne devrons plus accepter d’être d’éternels assistés au plan alimentaire puisqu’il est possible de changer radicalement la tendance ».

Le Ministre chargé de l’Agriculture a rappelé que « le Niger dispose d’un potentiel cultivable de 19 millions d’hectares dont 11 millions d’hectares irrigables ».

« Aussi, les politiques et stratégies agricoles passées n’ont pas suffi à répondre à notre besoin alimentaire, et face à cette réalité le Président du CNSP a développé dans son livre de vision, un objectif aussi ambitieux que noble qu’est l’atteinte de la Souveraineté alimentaire des populations nigériennes à travers le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie », a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs évoqué la mise en œuvre du Programme de Grande irrigation qui vise à augmenter les surfaces irriguées en réhabilitant 10 000 hectares de périmètres existants et en aménageant 21 200 hectares de nouveaux périmètres.

Pour rappel, ce programme qui a un budget indicatif de 520 milliards de FCFA, est financé par l’État du Niger et ses partenaires (la banque mondiale, la BAD, la coopération italienne etc.)

Il a enfin adressé ses remerciements aux organisateurs qui n’ont ménagé aucun effort pour offrir ce cadre qui améliore significativement l’accessibilité de nos populations au riz, avant d’exhorter les organisations des autres filières à emboiter les pas à la FUCOPRI.

Auparavant, le Secrétaire de la FUCOPRI, M. Bachir Salifou a rappelé que « depuis le 11 Août 2024, la FUCOPRI a pris à bras le corps les défis qui se posaient à l’organisation en misant sur la cohésion et la solidarité de ses membres ».

Il a cité entre autres, l’approvisionnement en engrais dont les besoins ont été restructurés afin de les satisfaire à travers une commande groupée pour bénéficier des avantages d’une économie d’échelle, la commercialisation du paddy des membres avec pour objectif de fixer un prix du réseau indexé sur le coût de production, et l’amélioration de la gouvernance à travers le renforcement des capacités des nouveaux administrateurs sur les textes statutaires, le renforcement du dispositif de gestion financière et comptable des membres par le recrutement de gestionnaires afin de répondre aux standards en la matière.

Le SG de FUCOPRI a par la suite souligné que « malgré les multiples efforts du Ministère de l’agriculture pour le développement du secteur rural, les riziculteurs sollicitent plus d’accompagnement de l’État dans le domaine de la mise en place d’une assurance agricole afin de protéger les producteurs et leurs organisations en cas de catastrophes naturelles, de la recherche des solutions aux baisses des rendements au niveau des aménagements hydro-Agricoles (AHA) avec l’appui de l’INRAN et de la prise en compte des transformateurs et transformatrices des organisations paysannes dans les allocations des subventions de l’Etat.

« Pour terminer nous disons : Consommer le riz nigérien, c’est soutenir les producteurs rizicoles ; Consommer le riz nigérien, c’est un acte citoyen ; Investir dans la riziculture, c’est contribuer à la lutte contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté au Niger », a-t-il conclu.

Notons que, de par leurs objectifs, les journées, qui cette année encore, sont l’occasion d’une vente promotionnelle de riz à l’endroit des populations de la ville de Niamey et ses environs, se veulent aussi, des journées de manifestation de solidarité et de soutien aux efforts que le CNSP ne cesse de déployer au bénéfice des populations nigériennes.

ADA/AS
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