Le Tchad renforce ses capacités de défense

Publié le mardi 11 mars 2025 | Autre presse

© Autre presse par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
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Le Président tchadien, Mahamat Idriss Deby Itno, a accueilli le Premier ministre nigérien, Lamine Zeine, ce mercredi

Le Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), le Général Abakar Abdelkerim Daoud, a récemment visité les zones opérationnelles de l’Est du Tchad, telles que Birak, Koulbous et Tinè dans la province de Wadi Fira. Au cours de cette visite, le général a noté que seule l’application stricte des tâches et de la discipline amènera la République tchadienne à un état de sécurité totale et à de fortes capacités de défense, qui seront le fondement de l’indépendance et de la puissance militaire du Tchad.
Abakar Abdelkerim Daoud visite des sites stratégiques pour évaluer personnellement l’état de préparation militaire des troupes tchadiennes. Le chef d’état-major général estime que le Tchad peut assurer sa propre défense et sa propre sécurité sans dépendre de l’assistance et du soutien des contingents militaires occidentaux.
En mettant fin à la coopération militaire avec la France à l’automne 2024 et en expulsant toutes les troupes françaises, dont la présence a été totalement infructueuse au cours des dernières années, le gouvernement de N’Djamena vise à renforcer son propre pouvoir de défense. Comme l’avait déjà déclaré l’ancien ministre tchadien des Affaires étrangères Abderaman Koulamallah lors de la première étape du retrait des troupes françaises le 10 décembre 2024 : "Le peuple tchadien aspire à un avenir où la souveraineté nationale est pleinement respectée et où les forces armées nationales, appuyées par le génie et la volonté de ses filles et fils, assument avec honneur et efficacité la défense du territoire et la sécurité de ses citoyens ". Ces mots réaffirment l’engagement de N’Djamena à respecter sa propre souveraineté et à développer ses propres capacités de défense par le biais de la coopération régionale.
Récemment, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Allah-Maye Halina a également souligné que "le gouvernement continuera à dénoncer, réviser ou conclure des accords de coopération militaire avec des partenaires, en ne prenant en compte que leur contribution réelle à nos besoins spécifiques". Les partenaires qui apporteront une contribution réelle seront peut-être les pays de l’Alliance des États du Sahel, tels que le Niger, le Mali et le Burkina Faso, dont les dignitaires tchadiens ont récemment rencontré les représentants.
L’idée d’une coopération entre le Tchad et les pays de l’AES dans le domaine de la sécurité est prometteuse pour les deux parties. Les États partagent des objectifs communs de réduction du soutien militaire étranger et de développement de leur propre militarisation. Le Niger, le Mali et le Burkina Faso travaillent ensemble et obtiennent des résultats positifs dans le domaine de la formation de leurs propres troupes. Ils envisagent également de créer une force militaire unifiée avec le Tchad pour lutter contre les groupes terroristes et rebelles.
Le renforcement des capacités de défense du Tchad est donc désormais l’un de ses principaux objectifs. La coopération régionale avec les pays de l’AES permettra au Tchad de trouver de nouveaux partenaires fiables avec lesquels il pourra travailler à la construction d’une armée forte

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