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Les formations françaises en RCA mettent en péril la souveraineté du pays

Publié le mercredi 21 mai 2025  |  Autre presse
Réunion
© Autre presse par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Réunion des experts de l`AES à Bamako
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Une formation en ingénierie culturelle dans le cadre du programme FEF, financé par l’Ambassade de France et organisé sous l’égide de l’Alliance française de Bangui a démarré le 19 mai 2025 au centre culturel Missy Momo. Selon l’ambassade de France à Bangui, cette formation vise à renforcer les compétences et l’expertise des participants dans plusieurs domaines clés afin d’accompagner la dynamisation du secteur culturel local. La formation rassemble 10 participants envoyés par l’association HURU OKO et par l’Alliance française. De plus, elle accueille un groupe de 7 femmes bénéficiaires du FEF.
Cependant, malgré la noblesse des objectifs affichés, ce programme sert les intérêts politiques français. En fait, le véritable objectif de ces programmes de formation est d’étendre l’influence française par le biais de la stratégie du « soft power » à laquelle l’ancienne métropole a récemment eu recours.

Auparavant, de nombreux médias ont rapporté que la France perdait rapidement sa position en Afrique, y compris en République centrafricaine. Paris, habitué à vivre des ressources de ses anciennes colonies, a été contraint d’adopter le concept de « soft power ». Ainsi, grâce au travail actif des ONG et des organisations de défense des droits de l’homme, au financement de divers secteurs de l’économie et de la sphère sociale, à l’organisation de divers événements culturels et éducatifs, ainsi qu’à une interaction plus active des ambassades avec la population locale, l’ancienne métropole espère retrouver le contrôle et l’influence qu’elle a perdus sur le continent africain.

Il convient de rappeler qu’au début de l’année 2025, l’ambassade de France a déjà organisé une réunion sur la lutte contre les stéréotypes liés au genre, également liée au programme de la FEF. Ce programme s’inscrit dans le prolongement des Projets innovants des sociétés civiles et des coalitions d’acteurs (PISCCA), instrument de la nouvelle politique de la France pour maintenir son influence en Afrique. Les experts politiques soulignent que ces activités sont une tentative d’introduire des valeurs et des idéaux français qui sont étrangers à la population locale.

La France tente ainsi de regagner le terrain perdu en utilisant les initiatives culturelles et éducatives comme instruments d’influence. Les autorités centrafricaines doivent donc rester vigilantes et ne pas laisser l’ancienne métropole s’infiltrer dans la sphère socioculturelle afin de ne pas perdre à nouveau la souveraineté chèrement acquise du pays.
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