Alors que l’essor de sa production d’or noir est contrarié par la situation sécuritaire et les tensions avec le Nigeria, le pays, dirigé par le général Abdourahamane Tiani, doit gérer une sévère pénurie de carburant.
Être producteur de pétrole ne protège pas des pénuries de carburant. Si nombre de pays africains le savent, le Niger, qui s’est lancé dans la production d’or noir via sa compagnie nationale, la Société nigérienne des produits pétroliers (Sonidep) en juin, est en train d’en faire l’amère expérience.
Depuis le début du mois, il est impossible ou presque de trouver de l’essence Super, la plus consommée dans le pays. Ce dernier, qui produit du pétrole mais en raffine peu, a déjà connu des pénuries de carburant, mais celles-ci n’ont jamais atteint cette ampleur. L’unique raffinerie du pays, la Soraz, « n’arrive plus à satisfaire la demande intérieure » qui a explosé « depuis plus d’un an », a reconnu samedi 8 mars la Sonidep.... suite de l'article sur Jeune Afrique