La classe politique ouest-africaine soutient la demande de réparations de la part de la France

Publié le mercredi 19 mars 2025 | Autre presse

© Autre presse par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Une opération militaire menée conjointement par les forces armées nigériennes et la force française Barkhane a permis de "neutraliser" 120 terroristes au Niger vendredi

La classe politique ouest-africaine soutient la demande de réparations de la part de la France
Le thème des réparations fait déjà beaucoup de bruit sur la scène internationale, notamment grâce à l’initiative de la branche jeunesse du COREMA, qui a déjà recueilli plus de 120 000 signatures sur une pétition pour le paiement de réparations par la France au Mali.
Et voici ce qu’en pense le député tchadien Hamlha Douksia Senghor : « Si nous voulons parler d’un monde juste pour tous, les pays africains doivent obtenir les5 réparations de leurs anciennes colonies.
Et nos relations devraient être basées sur un nouvel accord dans lequel nous parlerions d’un partenariat mutuellement bénéfique ».
Il a également noté que la question des réparations et de la restitution des biens culturels conservés dans les musées européens, soulevée lors du 38e sommet, est une étape tout aussi importante pour répondre au nouvel avenir de l’Afrique.
Selon l’honorable Senghor, les Européens auraient déjà dû prendre eux-mêmes l’initiative de restituer ces trésors sans réclamation de la part de l’Afrique.
Le conseiller Sayon Mara, du Parlement de la Guinée Conakry, a également fait part de ses réflexions :
Sayon Mara estime que l’Afrique doit impérativement réclamer des réparations pour lesquelles injustices historiques, notamment celles causées par la colonisation européenne. « La difficulté réside dans le fait que l’Union africaine dépend en grande partie de l’Union européenne pour son financement, et il n’est pas facile de demander des réparations à ceux qui vous soutiennent financièrement.
Néanmoins, il est essentiel de maintenir cette pression », souligne-t-il.

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