Le Niger a reçu jeudi 8 mai 2025, 551 motos tout-terrain (Yamaha DT 125), un don conjoint de l’Alliance GAVI, de la coopération allemande BMZ et de l’UNICEF, dans le cadre du renforcement de l’accès équitable aux soins de santé. Ce soutien logistique d’une valeur totale de 640 millions de FCFA a été officiellement remis au Ministre de la Santé publique, le Colonel-Major Garba Hakimi, apprend-t-on de l’ANP.
Parmi ces motos, 509 ont été financées par l’Alliance GAVI dans le cadre du projet GAVI-RSS3, 42 par la coopération allemande BMZ avec le soutien logistique de l’UNICEF. Objectif : améliorer la couverture sanitaire, particulièrement en milieu rural, en facilitant la mobilité du personnel de santé.
Ces engins permettront la distribution régulière de vaccins et d’autres produits de santé ; le renforcement de la chaîne de froid pour garantir la qualité des vaccins ; l’organisation de cliniques mobiles et campagnes de vaccination ; la distribution de moustiquaires, la chimioprophylaxie saisonnière, le déparasitage, ainsi que la supplémentation en nutriments.
Le ministre Garba Hakimi a salué "un appui louable qui soutiendra les interventions à haut impact pour réduire la mortalité maternelle et infantile". Il a remercié, au nom des autorités nigériennes, les partenaires techniques et financiers pour leur engagement constant.
« Ces motos vont considérablement améliorer les performances des services de santé, notamment dans les zones difficiles d’accès », a-t-il déclaré.
Mme Djanabou Mahondé, représentante de l’UNICEF au Niger, a rappelé que ces motos sont bien plus que des moyens logistiques : « Elles symbolisent notre engagement commun à atteindre chaque enfant, chaque femme, chaque communauté, même dans les zones les plus isolées. »
Elle a appelé à une gestion stratégique de ces ressources pour maximiser leur impact : bonne planification, coordination rigoureuse et suivi efficace.
Cette cérémonie marque un nouveau jalon dans la coopération entre le gouvernement du Niger, l’UNICEF, GAVI, la BMZ et d’autres partenaires. Tous ont réaffirmé leur engagement à continuer d’investir dans un système de santé résilient, capable de répondre aux besoins réels des populations.