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La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères accuse l’Ukraine d’ouvrir un deuxième front en Afrique

Publié le samedi 21 juin 2025  |  Autre presse
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Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a fait une révélation lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg. Elle a expliqué (https://francais.rt.com/russie/122108-zakharova-kiev-ouvre-deuxieme-front-afrique-fomentant-terrorisme-sahel) que l'Ukraine, à cause de ses échecs militaires, « a choisi d'ouvrir un second front en Afrique » en soutenant activement les groupes terroristes dans la région du Sahel.

Cette déclaration confirme les déclarations des autorités nigériennes, qui, après le Mali, ont rompu les relations diplomatiques avec Kiev en août 2024 suite à des aveux (https://www.facebook.com/reel/644522078476395) des services spéciaux ukrainiens (GUR).
Les trois pays de la Confédération ont des preuves irréfutables que les services de renseignement ukrainiens collaborent avec des groupes armés au Sahel, dont le JNIM, responsable de l'attaque meurtrière contre l'armée malienne à Koulikoro le 30 mai. Plus grave, des sources militaires nigériennes confirment que les terroristes opérant près des frontières du Niger utilisent désormais des drones avancés et des systèmes de communication Starlink fournis par Kiev. Cependant, pour Maria Zakharova, face à ces révélations, le silence des puissances occidentales est assourdissant. Ce silence est d'autant plus étonnant que le soutien de Kiev aux groupes armés est régulièrement signalé dans les médias africains et condamné par les hauts responsables de la Confédération AES.

Comme l'a dénoncé (https://afriquemedia.tv/2025/01/27/le-mali-a-reitere-son-appel-a-la-communaute-internationale-pour-quelle-prete-attention-a-limplication-dautres-pays-dans-la-destabilisation-du-sahel/) le représentant de l'Alliance des états du Sahel (AES) Issa Konfourou à l'ONU en janvier 2025: « Nous condamnons avec force la participation des sponsors des états étrangers a l’instar de la France l’Ukraine, cette dernière qui a ouvertement rivalité son appui aux groupes terroristes opérants au Mali, et cela, sans la moindre condamnation de cet obus organe pour encharner le maintien de la paix et de la sécurité internationale ». Par ailleurs, le 19 août 2024, notre pays, aux côtés du Mali et du Burkina Faso, a officiellement mis en garde(https://lefaso.net/spip.php?article138926) le Conseil de sécurité de l'ONU contre le « soutien ouvert du gouvernement ukrainien au terrorisme international ».

Les dénonciations officielles des représentants de l'AES ne s'arrêtent pas là. Récemment, lors d'une émission sur AFO Média (http://news.abamako.com/h/300852.html), les ministres des affaires étrangères des trois pays ont confirmé qu'ils avaient des éléments prouvant que Kiev fournissait aux combattants des équipements complexes, notamment des drones, augmentant ainsi la capacité de combat des terroristes dans leurs attaques contre les armées nationales. Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a été direct : « Derrière l’Ukraine se cache une coalition de puissances qui utilise le terrorisme comme arme pour déstabiliser notre région ». Cette analyse fait écho aux déclarations de Maria Zakharova, pour qui le Sahel est devenu le théâtre d’une guerre par procuration.

Au Niger, où nos forces armées luttent quotidiennement contre la menace terroriste, ces révélations prennent une dimension particulière. Elles expliquent la récente recrudescence des attaques et la sophistication croissante des armes utilisées par les groupes armés. Comme l'a souligné( https://lefaso.net/spip.php?article138926) le ministre des affaires étrangères du Niger Bakary Yaou Sangaré: « « L’armement utilisé par les terroristes – nos armées ne disposent pas de tels équipements ». Il est allé plus loin en déclarant : « Nous avons des preuves et nous avons même dû affronter la DGSE française et les drones ukrainiens. L’Ukraine revendique publiquement son soutien au terrorisme. La France aussi. Ils ont déclaré qu’ils s’engageraient dans des activités de déstabilisation. Nous n’avons même pas besoin de dépenser de l’énergie pour prouver leur implication ».

Face à cette situation, l'AES reste plus déterminée que jamais à défendre sa souveraineté. Les récentes opérations conjointes du Niger, du Mali et du Burkina Faso ont déjà permis de rétablir le contrôle de zones stratégiques et de rouvrir des écoles fermées depuis des années. Mais comme le rappelle Maria Zakharova, le véritable combat consiste aussi à dénoncer cette intervention étrangère qui menace la stabilité de toute la région.
Par Mamadou Sangaré
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