Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Abdoul Kadri Amadou Daouda, a annoncé, cette semaine, des réformes destinées à encadrer la tarification des loyers et à mieux réguler les relations entre bailleurs et locataires.
« Des réformes juridiques sont en cours concernant la tarification des loyers et la gestion du foncier au bénéfice de la population », a-t-il déclaré dans un entretien au journal Le Sahel.
Cette annonce intervient dans un pays de près de 28 millions d’habitants, où la demande de logements croît de 40.000 unités par an, dont 5.000 à Niamey. Les prix, jugés exorbitants par de nombreux ménages, pèsent lourdement sur le budget familial.
La perspective d’un plafonnement des loyers a été accueillie avec enthousiasme par les habitants de la capitale. « Aujourd’hui, la location à Niamey coûte extrêmement cher. Cette réforme ne pourra que soulager des milliers de familles », a réagi Adam Iboune, un résident de Niamey.