AES : Ibrahim Traoré valide les préparatifs du prochain sommet des chefs d’État

Publié le jeudi 27 novembre 2025 | aNiamey.com

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Burkina : « Si on part au Niger, c’est d’abord pour le Burkina », déclare le capitaine Ibrahim Traoré

Les ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES) ont été reçus par le président burkinabè Ibrahim Traoré le matin du mercredi 26 octobre 2025., Conduite par le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, la délégation est venue lui présenter les conclusions de leur réunion préparatoire au prochain sommet des chefs d’État.

Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont fait le point sur les travaux en vue de la deuxième session du Collège des Chefs d’État, prévue les 22 et 23 décembre 2025 à Bamako.

Selon Diop, cette étape ministérielle tenue à Ouagadougou constitue un jalon essentiel dans la consolidation de la jeune confédération sahélienne.

Les ministres ont présenté au chef de l’État burkinabè un rapport d’avancement sur la feuille de route de l’AES, structurée autour de trois axes : Défense : progrès enregistrés sur le terrain et montée en puissance de la force unifiée AES, saluée comme un changement majeur dans la coordination sécuritaire régionale. Diplomatie : volonté affirmée de faire parler la confédération « d’une seule voix » pour renforcer sa visibilité et son poids sur la scène internationale., Développement : avancées clés, dont la création prochaine de la Banque confédérale pour l’investissement et le développement (BCID-AES) et le lancement imminent des médias officiels de l’AES.

Le ministre nigérien Bakary Yaou Sangaré a qualifié la rencontre de Ouagadougou d’« étape décisive » dans la construction de l’architecture juridique et institutionnelle de la Confédération, marquée par l’examen de textes fondateurs et d’instruments régulateurs.

Satisfait des avancées, le président Ibrahim Traoré a encouragé les ministres à maintenir le rythme des réformes pour répondre aux aspirations des populations du Sahel, confrontées à des défis sécuritaires, économiques et sociaux majeurs.

Pour Abdoulaye Diop, cette progression démontre la capacité des trois États à traduire leur vision politique en actions concrètes, consolidant ainsi la crédibilité et l’avenir de l’AES.

KM

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