NIAMEY – Le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, en visite de travail de 24 heures au Niger, s’est rendu ce jeudi en compagnie du Premier ministre Brigi Rafini, au Bureau de l’Agence nationale de l’assistance juridique et judiciaire (ANAJJ).
Il a été accueilli à son arrivée sur les lieux, par le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Marou Amadou, avec lequel Van Rompuy et sa suite ont effectué une visite guidée des locaux de l’Agence.
La délégation a ensuite eu une séance de travail autour du Directeur général de l’ANAJJ.
Selon lui, « l’accès à la justice et au droit sont des valeurs fondamentales et sont gratuits à tout citoyen dans le besoin ».
Il a par ailleurs exposé sur la notion de sensibilisation, la consultation et l’assistance au bénéfice des citoyens.
Le chef de la section’’ économie et gouvernance’’ de l’Union européenne, Juan José Villa Chacon, était aussi intervenu sur l’appui de l’Institution pour la justice dans les pays africains et particulièrement au Niger.
Le Premier ministre Brigi Rafini a pris la parole pour louer« l’excellente coopération bilatérale qui existe depuis plusieurs décennies entre le Niger et l’Union Européenne ».
Il a également émis le souhait de voir « cette coopération se renforcer et se solidifier davantage pour le bénéfice des populations nigériennes ».
La délégation européenne s’est ensuite rendue au siège de EUCAP SAHEL, où, le président Herman Van Rompuy a été accueilli par le ministre de la Défense nationale, Mahamadou Karidjo et celui de l’Intérieur, de la Décentralisation, de la Sécurité publique et des Affaires coutumières et Religieuses Hassoumi Massaoudou.
Avec les membres des Forces de Défense et de Sécurités, le président du Conseil européen a eu une réunion à huis clos sur les questions de stratégies militaires, de défense et de lutte contre le terrorisme.
Au terme de la rencontre, Herman Van Rompuy a annoncé rentrer à Bruxelles ‘’satisfait’’ de cette visite qui lui a permis de tâter du doigt, les réalités du Niger et ses besoins ».
Désormais, « nous sommes convaincus de pouvoir aider le Niger dans son effort de stabilisation du pays, de donner davantage de sécurité, d’approfondir l’état de droit, de donner accès aux nigériens les plus faibles, le droit à la justice » a-t-il ajouté.
« J’ai tenu bonne note de toutes les demandes et on en reparlera à Bruxelles, Le Niger a toujours droit à un soutien approfondi de la part de notre Institution » a souligné le président du Conseil européen.