Près d'un millier de militaires et agents de force de défense et de sécurité de 18 pays dont le Niger ont entamé mercredi des exercices militaires axés sur la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.
Ces exercices militaires dénommés "Flintlock" vont se dé rouler dans les régions d'Agadez, de Diffa et de Tahoua du 20 février au 9 mars 2014.
"Flintlock", essentiellement axé sur la lutte contre le terrorisme dans le Sahel, a été initié en 2005 avec pour objectif, le développement des capacités des forces de défense et de sécurit é, la promotion des collaborations inter-Etats en vue de protéger les populations des pays du Sahel.
Procédant au lancement de cette manoeuvre militaire, le chef d'état-major des armées du Niger, le général de division, Seïni Garba, a situé la tenue du FLINTLOCK dans le contexte sécuritaire de la sous-région du Sahel "qui fait face aux dures réalités des défis sécuritaires du fait du terrorisme, de la grande criminalité transfrontalière et du banditisme".
Il a relevé l'intérêt de conjuguer les efforts des pays en dehors de ceux déployés individuellement par les Etats.
Selon le général Garba, le président nigérien Mahamadou Issoufou a insufflé une nouvelle dynamique pour assurer le contrôle efficace de l'espace "à travers la professionnalisation des armées, dans un cadre multilatéral, les échanges d'information et d'expérience, le développement du partenariat stratégique et l'interopérabilité des forces".
Les deux coordonnateurs du "Flintlock" 2014, les colonels amé ricain Sipperly et nigérien Lamine Mahamane ont rappelé ses objectifs et son contexte ainsi que les rôles joués par l'état- major conjoint.
Ces exercices militaires démarrent à l'heure où s'achève à Niamey, la 3ème réunion des ministres des Affaires étrangères sur le renforcement de la coopération et l'opérationnalisation de l'architecture africaine de la paix et de la sécurité dans la région Sahélo-saharienne.