La journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée chaque année et ce depuis 20ans, le 3 mai. A l’instar des autres pays, les acteurs de la presse nigérienne ont fêté dans la joie et l’allégresse cette journée, vendredi dernier, à travers diverses manifestations.
Les chaînes de radios et de télévisions ont consacré une large partie de leur programme à la vie de la presse nigérienne, son évolution, ses opportunités et ses contraintes. Pour finir tout en beauté, le Conseil Supérieur de la Communication CSC a organisé, pour la deuxième fois, un dîner de presse à l’hôtel Univers de Niamey.
L’ensemble des acteurs des média publics et privés, cadres d’exécution et responsables, le ministre chargé des relations avec les institutions, les responsables des structures en charge de la Communication à la Présidence de la République, à l’Assemble Nationale et au cabinet du Premier ministre, la secrétaire générale du ministère de la communication et des nouvelles technologies ont été invités à partager un instant de convivialité autour d’un pot avec le président du CSC Abdourahamane Ousmane et ses collègues élus au sein du conseil supérieur de la communication. Saisissant l’opportunité de cet inoubliable moment de retrouvailles inoubliable, beaucoup d’invités ont présenté leurs félicitations et encouragements aux nouveaux membres du CSC, mais aussi ils ont engagé des échanges très enrichissants sur le métier de la presse et bien d’autres sujets.
La liberté de la presse est une réalité au Niger, un pays qui a réalisé d’importants progrès en la matière a en effet engranger dans le classement international établi par l’ONG reporters sans frontière. Et pour cause au Niger aucun journaliste ne croupit derrière les barreaux, aucun journaliste n’est poursuivi pour avoir exercé son métier encore moins inquiété. La dépénalisation des délits commis par voie de presse est effective. A cela s’ajoute la signature de la table de la montagne par le Président de la République, le premier dirigeant d’un pays à l’avoir fait au monde.
Notre pays peut s’enorgueillir légitimement d’une telle avancée dans un monde contrairement à d’autres pays où la profession voire la vie des journalistes est quotidiennement menacée. L’année dernière comme toutes les autres, des journalistes ont été tués à travers le monde, d’autres incarcérés et nombreux sont la menace des responsables politiques ou groupes organisés. En offrant le dîner aux acteurs de la presse, le CSC réaffirme une fois de plus sa volonté d’être à l’écoute du monde de la presse, de partager avec les acteurs les réflexions à l’issue des différentes activités menées tout au long de la journée du 3 mai.
Le Président Abdourahamane Ousmane a dit espérer que les réflexions permettront d’aboutir à des propositions pertinentes pour l’amélioration des conditions de vie et de travail dans le secteur des médias et pour promouvoir et protéger davantage les droits et la liberté de la presse au Niger. Le président du CSC s’est dit convaincu que des diagnostics objectifs ont été faits à l’issue des débats organisés par les organisations socio professionnelles des médias. Il a affirmé au passage que le CSC et les autorités en charge du secteur de la communication prendront en compte les points exprimés pour porter plus haut l’étendard de la liberté de presse dans notre pays et faire du Niger un pays respectueux de la liberté de la presse, où les professionnels exercent leurs activités sans contraintes, où ils ne seront plus victimes d’emprisonnement et d’arrestation arbitraires ou de harcèlement et où les journalistes seront protégés dans l’exercice de leur noble métier.
Le président du CSC a reconnu les difficultés que rencontre le secteur mais il a rassuré que des efforts sont en train d’être déployés pour qu’elles soient surmontées et que le journaliste puisse exercer librement et dans le respect de l’éthique et de la déontologie.