Selon des sources proches du cabinet présidentiel, après avoir fait montre de son soutien à la renaissance, un monsieur a été nommé conseiller technique du président de la République.
L’homme aurait dit être ingénieur en quelque chose (nous le taisons volontairement). Rien d’anormal, pourriez-vous dire, dans la mesure où un ingénieur peut bel et bien être utile au premier des nigériens en lui apportant ses conseils dans son domaine de compétence. Le hic est que selon d’autres sources, l’individu en question n’aurait même pas le CFEPD, Certificat de fin d’étude du premier degré. Nous ne savons comment il a été copté sur la base d’une licence. A-t-il été cru sur parole ? A-t-il présenté un document plus ou moins officiel l’attestant ?
Nous n’en savons rien ! Mais le pot aux roses semble avoir été découvert lorsque une synthèse à l’intention du Chef de l’Etat a été demandé au fameux conseiller, avec un délai de 48 heures. Un (1) mois et demi plus tard la synthèse n’est toujours pas parvenue sur le bureau du président. Et il a fallu qu’un autre conseiller, cette fois un vrai, soit chargé de faire le travail. Lequel s’est d’ailleurs plaint auprès du Secrétariat de la présidence d’avoir sous sa coupe « un conseiller cancre ».
Cela nous donne néanmoins une petite idée sur comment le Niger est géré à l’aube de la renaissance. Juste parce que des gens ont affiché leur soutien on les place à des postes pour simplement leur permettre d’accéder aux deniers publics alors que rien ne justifie que le contribuable leur paye un salaire. Pas vraiment étonnant que ce régime soit plombé et condamné dans le stationnaire.
