CAIMA : Une fausse affaire de Zakaï détectée #aNiamey

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CAIMA : Une fausse affaire de Zakaï détectée

Publié le vendredi 28 fevrier 2014 | Le Courier

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Le tapissier brocanteur, le nouvel adhérant du Guri système qui a promis grandeur et hégémonie au PNDS –Tarraya dans le Zarrnaganda semble reprendre ses habitudes; En effet, le nom de Zakou Djibo alias Zakaï aurait été évoqué dans un faux dossier d’achat de vingt mille tonnes d'engrais à la CAlMA (la centrale d'approvisionnement en intrants et matériels agricoles).

Comment l’affaire s'était déroulée ?

Selon nos sources , Zakai aurait profité de l'absence du Directeur Général de la CAlMA en déplacement à Accra au Ghana pour être de connivence avec certains des agents de la société dont notamment le directeur des stocks et le directeur des affaires financières , pour faire reprendre un dossier d'achat de 20 .000 tonnes d'environ 3 milliards de nos francs dont le marché avait été annulé en 2013 pour non-conformité. Avec ses complices de la CAIMA, Zakaï aurait repris le dossier avec la signature de l’intérimaire du Directeur Général, un certain Boubacar Seydou.

Le dossier aurait fait tout le circuit jusqu’à la signature du ministre d’Etat en charge de l‘Agriculture le sieur Abdou Labo, qui, aux dires de nos sources, sans prendre le soin de vérifier l’authenticité du dossier aurait apposé sa signature. C’est dans le circuit du ministère de l'Agriculture qu'un « jaloux » de Zakou Djibo, aurait informé le premier responsable de la République qui aurait été dans tous ses états en apprenant l’affaire.

De retour de son voyage d'Accra, selon nos sources, le Directeur Général de la CAIMA, Abdou Sidi aurait fait éjecté les présumés complices de Zakaï de leurs postes de responsabilité avant décrire une lettre d'annulation de la procédure au ministre de Finances pour décliner toute responsabilité. C'est cette fumeuse affaire qui fait grand bruit aujourd’hui à Niamey. Dans cette salle affaire d'autres personnes n’hésitent pas à soupçonner la responsabilité du ministre de l’Agriculture, qui, en principe ne devrait pas accepter d'apposer sa signature sur un dossier de passation de marché ficelé en un(1) seul exemplaire. Alors même que la règle générale fait obligation à ce que le dossier soit en six (6) exemplaires. Aussi, pour les citoyens épris de justice, cette affaire doit faire tomber beaucoup de têtes. Également, l’éviction des présumés complices de Zakou Djibo de leurs postes ne doit pas rester sans préjudice de poursuite judiciaire. Mais, nul ne doit se leurrer, d'autant plus que l'un des signes distinctifs de la renaissance, c'est l'impunité.

Voilà, une affaire qui donne à la renaissance toute sa signification. Zakaï renait et la renaissance retrouve toutes ses lettres de noblesse. Ce sont mille et une affaires de ce genre qui sont chaque jour détectées depuis l'avènement de la renaissance. Laquelle renaissance fait de l'impunité son cheval de bataille.

Norbert

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