Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Niger    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles



Comment

Politique

Conférence de presse du PPG : La réponse du berger à la bergère !
Publié le vendredi 10 mai 2013   |  Niger 24


M.
© Autre presse par DR
M. Marou Amadou, Ministre de la justice, garde des sceaux, Porte-parole du Gouvernement


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le ministre de la Justice, Porte-parole du gouvernement, Maroua Amadou a animé, hier, 9 mai 2013, une conférence de presse. Une conférence de presse convoquée en réponse au bilan fait par le chef de file de l’opposition, lors d’une émission diffusée la veille sur une télévision de la place. Au cours de cet exercice, Seini Omar, s’est en effet, attelé à démonter point par point les chiffres donné par le président de la république lors de son discours-bilan à l’occasion de l’An II du régime de la 7ème république.

D’entrée de jeu, Marou Amadou s’est d’abord étonné des propos tenus par Seini Omar car, selon lui, « ce n’est pas de ses habitudes d’être dans la démesure, les contrevérités et le mensonge ». Cependant, a-t-il tenu à lui rappeler, « en matière de bonne gouvernance, de liberté et de démocratie, le régime actuel n’a pas de précédent dans l’histoire de ce pays, surtout pas leur régime à eux, encore moins la 6ème république qu’ils ont fondé sur l’imposture, le mensonge et le parjure de leur sermon confessionnel ».

Pour le ministre Marou, nonobstant ce qu’affirme Seini Omar, il est clair qu’en terme de réalisation, le domaine des mines et du pétrole, de l’éducation, des infrastructures ou encore de l’agriculture, aucun gouvernement n’a fait autant que celui de 7ème république en deux ans. Idem en matière de respect des libertés ou en matière de justice car pour lui, « …la justice n’a jamais été autant impartiale et indépendante qu’aujourd’hui et l’assainissement suit son cours sans cibler qui que ça soit, sans cibler qui que ça soit, sans manipulation des juridictions ». Pour lui, l’opposition est tout simplement de mauvaise foi et ne ferait rien de plus que manipuler les chiffres.

en ce qui concerne la prétendue violation de l’ordonnance portant accès aux documents administratifs et à l’information publique dont se seraient rendus coupables certains ministres, Marou Amadou se demande tout simplement ce que quelqu’un qui n’a pas cru au président de la république et à un document officiel qui donne dans les détails ce que le gouvernement a fait, en terme de réalisation dans les deux ans, chercherait-il dans un ministère ? « Si ce n’est de la mauvaise foi, explique-t-il, parlant du chef de file de l’opposition, chercherait-il à trouver des fonctionnaires qui vont démentir le président de la république ? » Ce qu’il demande, ce sont des informations publiques. Du coup, poursuit-il, « nous avons décidé que plus personne ne va plus lui répondre puisque ça n’est pas le sens de l’ordonnance qu’il vise ».

Après avoir relevé quelques contradictions entre les chiffres livrés par le chef de file de l’opposition et ceux du gouvernement en matière d’éducation, celui-ci est passé à la question de l’énergie en évoquant la question des rétrocessions des 15% aux régions, imposée par la loi. Rétrocessions qui, selon Marou ont bel est bien été effectuées notamment à Agadez, Tillabéry et autre…

Comme autre contrevérité amené en exemple, pour montrer que ces informateurs lui donnent des chiffres faux, le ministre Porte parole du Gouvernement a évoqué le cas de certaines routes dont le chef de file de l’opposition conteste l’état d’exécution alors que selon lui, celles-ci sont bel et bien en cours.

Évoquant une fois de plus la question des soi-disant accords secrets entre le directeur de cabinet du président de la république et AREVA. En l’occurrence, devait repréciser Marou Amadou, « Il s’agissait pour le mandant du président de la république, il s’agissait de dire les attentes du chef de l’État, par rapport aux grands projets afin que le moment venu, les autorités compétentes et les ministres techniques finalisent les accords ».

Celui-ci a conclu en appelant les uns et les autres à la retenue en rappelant notamment que le président Issoufou a fait 10 ans d’opposition et que personne ne l’jamais entendu dire que telle ou telle personnalité mentait.

 Commentaires