Le Président de la République Mahamadou Issoufou, fortement agacé par la situation de crise généralisée qui frappe notre pays, a fini par être acquis à l’idée de se passer de tout commentaire.
Il s’agit pour lui de faire évoluer notre cher pays dans un contexte nouveau. Le mutisme fort significatif du Président de la République est donc la concrétisation d’un système nouveau de << tourner le dos>> aux querelles inutiles en vue de créer un cadre idéal où toutes les valeurs sûr du Niger pourront s’exprimer pleinement sur le redressement économique idoine et continuer ensemble de construire un Niger uni et prospère que notre hymne national nous promet. Toutes les Nigériennes et tous les Nigériens doivent être persuadés qu’ils ont leur place dans un tel système que le Président Mahamadou Issoufou appelle de tous ses voeux pour notre bonheur commun. C’est le lieu ici de rappeler à tous les citoyens en quelle estime méritée le Président de la République tient les populations de notre pays.
Il est aussi important de souligner ici la contribution non négligeable du Premier Ministre Brigi Rafini et l’ensemble de son gouvernement dans la construction du Niger nouveau et dans sa lutte émancipatrice. Pour tout dire, le Président de la République Mahamadou Issoufou souhaite pour le Niger un régime prenant en compte les préoccupations de chacune de ses composantes, n’excluant personne ni pour son appartenance ethnique, ni pour sa région d’origine, ni même pour sa confession religieuse. Un régime soucieux de faire vivre en harmonie les huit ethniques formant les populations de notre pays. A tous ceux qui auraient tendance à l’oublier, il faut rappeler qu’au Niger on ne devrait plus avoir que de Nigériens et des Nigériennes à part entière ayant les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Le Président Mahamadou Issoufou, lui, tire l’essentiel de son bonheur du plaisir de servir son pays auquel il est prêt à sacrifier sa vie. Avant son accession à la Magistrature Suprême, l’homme était bien connu des Nigériens. Il a fait, en tant que chef de file de l’opposition, oeuvre utile dans sa lutte constante contre l’injustice sociale et le détournement des deniers publics. Qu’il ait, dans la gestion de ceux qui nous gouvernent aujourd’hui, une part d’inadaptation et de tâtonnement, saute aux yeux : Mais a-t-on déjà connu, dans l’histoire politique de notre pays, une période de changements à la fois aussi rapides et aussi profondes ? Cette question en appelle d’autres : Comment vivre avec la menace de répression d’Etat ou du terrorisme ?
Quel équilibre trouver entre les aspirations à une société juste et fraternelle qui renaissent à chaque génération en un nouveau printemps et les effarantes aberrations de certains hommes politiques? Quelles perspectives ouvrir pour les jeunes dans une société comme la nôtre, écartelée, désarticulée, incertaine, entre les corporatismes, les renferments catégoriels, les protections acquises, les droits, les situations inexpugnables et la mouvance, la précarité, la flexibilité, le vertige du changement ou de la modernisation ?
Ces grandes questions sont posées à tous les leaders politiques de notre pays sans exception. Qu’ils y apportent toutes les réponses idoines plutôt que de nous donner de la nausée et des vertiges avec leurs interminables discours fades et stériles.
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