NIAMEY - Le Président nigérien Issoufou Mahamadou a reçu, vendredi en fin de matinée, le président du directoire d'Areva, Luc Oursel, en compagnie du président du conseil de surveillance du groupe, Pierre Baillot, représentant l'Etat français, présents à Niamey dans le cadre d'une "réunion très importante" alors que l'Etat du Niger et le géant français du nucléaire civile sont en renégociations des conventions qui les lient depuis plus de quarante ans.
A l'issue de son entretien avec le Chef de l'Etat nigérien, le président du directoire d'Areva, également membre de son comité exécutif, a indiqué à la presse que "cette réunion de travail a permis de marquer une étape supplémentaire dans la convergence des points de vue".
En effet, a-t-il dit, "c'est très important pour nous, Areva, que nous comprenions les attentes du gouvernement et du peuple nigériens et que nous trouvions une solution qui permette de maintenir les activités minières qui sont extrêmement importantes en termes d'emplois et de contribution fiscale pour le gouvernement nigérien".
"Aujourd'hui, nous avons fait un pas significatif en avant vers la recherche d'une solution commune. Maintenant, ce n'est plus qu'une question limitée avant que nous arrivions à une conclusion définitive", s'est réjoui le premier responsable du groupe Areva sans toutefois donner plus de détails.
L'application de la loi 2006 sur la nouvelle fiscalité minière du Niger, des sujets en rapport avec le projet Imouraren qui devait porter le Niger au deuxième rang mondial de production d'uranium, la construction d'infrastructures routières et la gouvernance des sociétés minières sont, entre autres, les points de négociations actuellement en cours entre les deux parties.
"Cette réunion a été très utile pour faire des progrès sur l'ensemble de ces points", a souligné Luc Oursel qui s'est dit confiant quant à l'espérance d'une conclusion rapide des négociations.