Comme vous le savez, un tir à l’arme à feu a été perpétré sur le domicile de Hama Amadou, dans la nuit du dimanche 16 février au lundi 17 février 2014.
La balle issue de ce tir a percé le toit de sa résidence et a atterri à moins de deux (2) mètres de son lit à coucher.
L’intéressé était alors en voyage officiel à l’extérieur du Niger.
Déterminé à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire, Hama Amadou, par la voie de son conseil Niandou Karimoun, avocat au barreau de Niamey, a saisi, le lundi 3 mars 2014, le procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, d’une plainte contre X pour tentative d’assassinat.
Hama, qui se réserve le droit de se constituer partie civile, souhaite que les auteurs, coauteurs et complices soient découverts et poursuivis. Tout simplement.
En attendant, le code pénal, en son article 2, dispose que : « Toute tentative de crime qui aura été manifestée par un commencement d’exécution, si elle n’a été suspendue ou si elle n’a manqué son effet par suite de circonstances indépendantes de la volonté de son auteur, est considéré comme le crime même ».