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Niger : un accord en vue avec Areva sur le prix de l’uranium
Publié le dimanche 9 mars 2014   |  Xinhua


Luc
© Autre presse par DR
Luc Oursel, président du directoire d`Areva


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Le gouvernement nigérien et le groupe français Areva, en négociations depuis plus de 3 mois en vue d'une nouvelle convention sur l'exploitation de son uranium, sont sur le point d'aboutir sur un accord, apprend-on samedi de source proche du dossier à Niamey.

Selon le PDG du groupe Areva, Luc Oursel, au sortir d'une audience avec le président nigérien Mahamadou Issoufou, "un pas significatif dans la recherche d'une solution commune a été franchi vendredi", avec les autorités nigériennes.

Il faut rappeler que le gouvernement nigérien et le groupe nucléaire français Areva qui exploite depuis plus de 40 ans, à travers ses filiales la SOMAÏR, la COMINAK et bientôt Imouraren, les gisements d'uranium d'Arlit, dans la région d'Agadez (extrême nord), ont entamé des discussions depuis près de trois mois, devant aboutir, à partir du 31 décembre dernier, date butoir, sur la conclusion d'un nouveau contrat, plus avantageux pour le Niger, d'exploitation de son uranium.

Cependant, ces négociations qui se font dans une totale opacité, semblent avoir du plomb dans l'aile, constatent les acteurs concernés par le dossier.

Le groupe Areva refuse qu'on lui applique la loi minière de 2006, qui augmente sensiblement la fiscalité des sociétés extrayant des minerais et porte la redevance jusqu'à 12 %.

Mais au-delà de l'application de la nouvelle fiscalité, sur laquelle le gouvernement nigérien ne veut rien céder, il revendique également la présidence des deux sociétés minières d'Arlit, la Cominac et la Somaïr, ainsi que la réfection totale de la route de l'uranium Tahoua-Agadez-Arlit, longue d'environ 800 km.

"Je pense que maintenant ce n'est qu'une question de temps limité avant que nous arrivions à une conclusion définitive", a fait savoir le PDG du groupe Areva.

Le Niger, 4ème producteur mondial d'uranium, le 2ème fournisseur du groupe nucléaire français Areva, rappelle-t-on, est, paradoxalement, de nos jours, l'Etat le plus pauvre du monde; mais au-delà de la volonté des autorités et des exigences du peuple nigériens, la pression internationale en faveur de conditions plus avantageuses dans les nouvelles conventions en renégociations avec Areva, s'accentue de plus en plus.

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