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Le président de la FENIFOOT rencontre la ligue de Niamey : La situation et les perspectives du football nigérien au menu de la rencontre
Publié le lundi 13 mai 2013   |  Le Sahel


Djibrila
© Autre presse par DR
Djibrila Hamaidou Hima dit Pelé, président du comité exécutif de la fédération nigérienne de football (Fenifoot)


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Le président de la Fédération Nigérienne de Football, le Colonel Djibrilla Hima Hamidou, a rencontré samedi dernier les membres de la ligue de Niamey. Cette rencontre intervient après la tournée qu'il a effectuée à l'intérieur du pays, où il s'est entretenu avec les membres des différentes ligues régionales. Le président de la FENIFOOT a au cours de cette réunion évoqué la situation actuelle de notre football et ses perspectives.

Dans les propos liminaires qu'il a tenus au cours de cette rencontre, le Colonel Pelé a rappelé que sa tournée à l'intérieur du pays rentre dans le cadre des échanges entre la Fédération et les ligues régionales. Parlant des soubresauts qui secouent actuellement le milieu du football, le président de la FENIFOOT, a indiqué qu'il y a trop de mauvaise foi dans les critiques qui lui sont adressées. Il a évoqué comme exemple la qualification du Niger deux fois consécutives à la CAN. « L'objectif du Burkina Faso à la CAN 2013 était d'avoir une victoire, parce que depuis huit CAN, ils n'ont eu que des défaites. Mais ils se sont retrouvés en finale. Et nous, on ne se qualifie que deux fois en cinquante ans ; on arrive à avoir un point, mais des gens trouvent qu'on a rien fait. On arrive à rivaliser avec les équipes qui sont en face de nous, les gens trouvent qu'on n'a pas fait du progrès » a-t-il ajouté. Il a souligné qu'en arrivant à la tête de la FENIFOOT, il avait un objectif très clair, qui consiste à travailler sur les conditions de jeu, les infrastructures sportives et les compétitions. «Ce qu'on voulait, c'est améliorer les compétitions. Et je pense que c'est chose faite aujourd'hui ; parce qu'on avait trouvé un championnat qui se jouait sur quatre poules de cinq équipes. Tous les clubs de première division qui ne se qualifient pas au carré d'as sortaient avec au maximum huit matches dans la saison. On ne peut pas compétir en international face à des équipes qui font quarante matches dans la saison. Quand on est arrivé, on a fait deux poules de dix équipes. Ce qui multiplie les matches en deux. Et la saison qui a suivi, nous avons fait la formule du championnat intégral. Cela a des coûts, mais les équipes compétissent quand même. Et c'est cela qui explique nos résultats à l'UEMOA, au CHAN, à la CAN. On est arrivé à un stade où jusqu'à la dernière journée on ne sait pas qui sera le champion national. Aujourd'hui le Niger est reconnu comme un pays de football. Les gens commencent à regarder vers nous, et à nous respecter en tant que pays de football » a indiqué le président de la FENIFOOT. Il a ajouté que le plus difficile n'est pas d'arriver au haut niveau, mais c'est de pouvoir se maintenir à ce niveau. « Les burkinabè ont su le faire. Ils ont commencé à aller à la CAN en 1994 ; et depuis ils ont toujours participé à cette compétition » a dit le Colonel Pelé. Parlant du projet des centres régionaux dont le financement est quasiment acquis, le président de la FENIFOOT a indiqué qu'il est prévu la construction dans chaque stade régional, d'un centre d'hébergement de 30 places, des douches, des salles à manger, et les bureaux de la ligue. « On a déjà introduit le plan de financement. C'est cela l'urgence pour nous, parce que c'est sur cette base qu'on fera fonctionner le centre mère de Niamey. Cet aspect là nous permettra de juguler deux problèmes. Non seulement ça permettra d'imposer aux ligues nationales de faire une équipe régionale des moins de 20 ; une autre des moins de 17 ; et une équipe des moins de 15 ans. C'est sur cette base qu'on fera des championnats des trois catégories et on aura des embryons d'équipes nationales de ces catégories» a dit le Colonel Pelé. Il s'est largement étendu sur la nécessité d'avoir des infrastructures modernes au niveau de tous les stades régionaux. A l'issue de son intervention, le président de la FENIFOOT a donné la parole aux représentants des différents clubs de la ligue de Niamey. Un débat riche portant notamment sur les remous au sein de la FENIFOOT, sur l'arbitrage et sur d'autres aspects du monde du football, s'est engagé.

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