Cette année encore, les examens du BEPC et du BAC risqueraient d’être repoussés au vu des multiples débrayages qui l’ont émaillé. Tantôt les élèves, tantôt leurs maitres, chaque groupe excelle dans les débrayages, parfois par alternance comme la semaine dernière.
Depuis la rentrée de septembre 2013, pas une semaine qui n’ait connu un quelconque répit. Les grèves se succèdent aux grèves avec leurs lots de revendications sociales.
Les scolaires à travers leurs cadres organisationnels respectifs et les enseignants à travers les leurs également, réclament constamment les meilleures conditions de vie et de travail.
Face à cette flambée de revendications, le gouvernement tente de colmater les brèches, mais en vain au point où cette année 2014, bien que décrétée par le pouvoir, comme une année d’éducation, tendrait vers une prolongation qui ne dit pas son nom car ces derniers temps, les élèves envahissent les rues de la capitale brandissant des cahiers vides, histoire de montrer à la face du monde qu’ils n’ont rien appris, que le programme n’a pas été convenablement exécuté.
Bref, cette démonstration cacherait la revendication implicite d’une prolongation de l’année. Ce qui n’est pas du tout de beaucoup d’enseignants dont les vacances sont toujours sacrifiées.