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Gouvernement de la 7ème République : l’inévitable cohabitation fait son chemin.
Publié le vendredi 28 mars 2014   |  actuniger


Le
© AFP par ISSOUF SANOGO
Le Premier ministre, chef du gouvernement SE Brigi Rafini


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Bientôt l’épilogue dans la guéguerre entre les députés de la majorité et ceux de l’opposition politique. C’est ce qui ressort des recoupements d’informations en provenance des différents QG des partis politiques de l’opposition.

Cela fait longtemps que les deux bords se regardent en chiens de faïence. Depuis le revirement fracassant de Hama Amadou et de son parti, les partisans de la ligne dure, issus pour l’essentiel de la mouvance au pouvoir, veulent le dégommer de son perchoir de président de l’Assemblée Nationale.

Normal dirions-nous puisqu’on ne peut être un allier-opposant. Toute la question est de savoir qui osera porter le premier coup ? Les jours et les semaines passent, l’opposition et la majorité parlementaire sont dans une sorte d’équilibre de la "terreur". Sauf que selon certaines indiscrétions, les lignes semblent bouger. La mouvance au pouvoir, après moult vocifération semble être dans un fâcheux bourbier.

La stratégie ne prend plus manifestement. Attendre, des semaines durant, afin de disposer d’une majorité confortable pour débarquer Hama, sans passer à l’acte, à cessé de convaincre. Quand on n’a pas de tête, il faut avoir des jambes ! Et l’opposition politique de se reprendre. La manœuvre du pouvoir est considérée ainsi comme du bluff. Ce qui amène du combustible au feu de l’opposition.

C’est incontestablement le brouillard dense qui entoure la possibilité d’éjection du locataire de l’hémicycle. L’article 89 de la Constitution stipule qu’ « En cas de crise de confiance entre le Président de l’Assemblée Nationale et les députés, celui-ci peut être destitué. L’initiative de la destitution est signée par la moitié des membres composant l’Assemblée Nationale.

La destitution est adoptée à la majorité des deux tiers (2/3) des députés. » Pour autant, à en croire les spécialistes de la question, ce texte ne règle point le problème. Tout cela a fini par ragaillardir l’opposition, qui décide alors de contre-attaquer avec une motion de censure contre le gouvernement Brigi. Pareil scenario s’est déjà produit au Niger. Une opposition, minoritaire à l’hémicycle parvenir à renverser un tout puissant chef de gouvernement, c’était le 31 mai 2007. Comparaison n’est pas raison !

Certes. Un tel exploit réussi par l’opposition d’alors a été possible grâce à un jeu de défection savamment arrangé de la manière la plus insoupçonnée qui soit. Dans le doute, abstiens-toi, dit-on. Les députes de la majorité l’ont visiblement compris. Eux qui craignent par-dessus tout de faire un saut dans l’inconnu. Aussi ont-ils voulu attendre, observer d’abord.

Plusieurs fois annoncé, la motion de défiance contre Hama ne vient pas.

Entre temps, l’opposition qui se voit, tout d’un coup pousser des ailes décide de sortir de l‘engourdissement qui s’est emparé d’elle. L’on imagine bien que si un tel scenario arrive à se produire, et que l’opposition triomphe de ce remue-ménage politique, alors il est évident que l’histoire risquerait de se répéter.

Qu’une cohabitation tumultueuse est à l’horizon. Au lieu ainsi de démettre Hama, c’est plutôt l’effet inverse qui risque de se produire. Décidemment, au pays du « laboratoire de la démocratie », la politique livre toujours de nouveaux secrets...

Chegou KOURA

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