Fin de la visite officielle du Président de la République, Chef de l’Etat, à Paris, en France : SEM. Issoufou Mahamadou à Bruxelles pour la Conférence internationale des donateurs pour le développement du Mali #aNiamey

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Fin de la visite officielle du Président de la République, Chef de l’Etat, à Paris, en France : SEM. Issoufou Mahamadou à Bruxelles pour la Conférence internationale des donateurs pour le développement du Mali

Publié le mardi 14 mai 2013 | Le Sahel

© AFP par POOL / YOAN VALAT
Activités du chef de l’Etat: Le président Mahamadou Issoufou en visite à Paris
Vendredi 10 mai 2013. Paris

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Le Président de la République Issoufou Mahamadou a achevé, hier lundi, sa visite officielle à Paris, où il a été reçu à l'Elysée par son homologue français, François Hollande. Il est arrivé hier après-midi à Bruxelles, en Belgique, où il participera à une Conférence internationale des donateurs pour le développement du Mali qui s'ouvre demain, mercredi. Compte tenu de l'importance de la conférence, plus de 105 délégations ont été invitées à cette rencontre au nombre desquels le président français François hollande et le président malien de Transition, Diouncounda Traoré.
Avant de quitter Paris, le Président Issoufou Mahamadou a reçu l'ancien ministre français de la Coopération Michel Roussin, aujourd'hui vice-président du MEDEF, venu rassurer le Chef de l'Etat sur le déploiement des entreprises françaises et européennes au Niger. « Je suis venu voir le président de la République, en tant que Vice- président du MEDEF international qui est une organisation patronale française.
Cette organisation œuvre pour que les entreprises françaises reprennent le chemin de l'Afrique avec des partenaires africains », a déclaré le Vice-président du MEDEF, à l'issue de l'entretien. Michel Roussin estime qu'on ne peut pas développer une activité en Afrique, si on n'est pas engagé totalement et si on n'a pas un partenaire avec lequel on peut travailler sur le long terme. « Le président a souhaité qu'on poursuive cette relation entre le secteur privé nigérien et le secteur privé français et nous avons parlé d'une journée du Niger à Paris en début du mois de juillet, avec un grand concours des entreprises françaises et des entreprises nigériennes, pour faire en sorte que cet accord qu'on a depuis longtemps et cette relation entre les deux secteurs soit pérenne et au contraire même, progresse», a-t-il annoncé. Selon lui, ceci découle de la volonté du chef de l'Etat et ça correspond également à la volonté du MEDEF, organisation patronale française. Par ailleurs, a ajouté l'ancien ministre français, le MEDEF, pour ce qui concerne l'Afrique, a près de 800 adhérents et surtout un réseau très solide qui fonctionne bien sur les grosses PME françaises qui sont en province et qui ont très souvent le tissu industriel très adapté à une activité conjointe sur l'Afrique. « Nous avons une grosse influence pour drainer des entreprises et leur passer le bon message sur l'Afrique .Pour nous européens, c'est la nouvelle frontière et si nous ne sommes pas dynamiques en Afrique, si nous ne sommes pas les meilleurs dans les appels d'offre, si nous ne sommes pas très engagés, alors d'autres intervenants économiques prendront la place des entreprises européennes », a-t-il avoué.
Dimanche, le Président Issoufou Mahamadou a reçu le ministre français du Redressement Productif, M. Arnaud Montebourg, venu lui annoncer l'engagement du gouvernement français dans la réalisation de plusieurs projets importants au Niger. « Nous avons évoqué avec le président Mahamadou Issoufou, qui est une personnalité importante du réveil africain et de son élan vers la croissance, l'emploi, le développement économique, et nous avons évoqué un certain nombre de dossiers qui concernent les mines, les projets importants que nous avons ensemble et également le projet de chemin de fer, (la boucle ferroviaire), qui est un projet sur lequel la France a une proposition qui aidera grandement le Niger, évitera aux Nigériens de payer pour cet investissement, avec des financements que nous assurerions », a-t-il annoncé. « Bref, nous avons des grands projets avec le Président Mahamadou Issoufou pour aider au décollage du Niger», a-t-il affirmé.
Le Chef de l'Etat et son interlocuteur ont discuté du barrage de Kandadji, qui est un point très important pour le développement agricole du Niger et l'autonomie en énergie. «La France est prête à financer une partie des phases 2 et 3 ; donc nous avons des grands projets importants pour l'avenir du Niger», a annoncé le ministre français du Redressement Productif, qui ajoute que «Mahamadou Issoufou est un grand président».
«Le Niger a cette chance d'avoir un homme qui a une vision, qui est honnête et qui défend le bon usage de l'argent public et propulse son pays et toute l'Afrique subsaharienne vers un avenir bien meilleur que celui que toute cette région a connu et nous l'y aidons et l'encourageons. C'est le sens de notre rencontre, nous sommes des vieux amis maintenant et l'amitié sert à cela, à aider des pays qui ont besoin de s'élancer dans l'avenir», a conclu le ministre français.

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