Célébration de la Journée nationale de la femme : Les femmes de la MRN au secours des malades du pavillon E de l’hôpital National de Niamey #aNiamey

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Célébration de la Journée nationale de la femme : Les femmes de la MRN au secours des malades du pavillon E de l’hôpital National de Niamey

Publié le mardi 14 mai 2013 | Le Sahel

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Célébration de la Journée nationale de la femme : Les femmes de la MRN au secours des malades du pavillon E de l`hôpital National de Niamey

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Dans le cadre de leurs activités visant à soutenir les femmes en difficultés, les femmes de la Mouvance pour la Renaissance du Niger ont fait un don de 50 cartons de savons et 50 pièces de pagnes aux malades admises au centre psychiatrique de l'hôpital National de Niamey. La cérémonie s'est déroulée en présence du directeur général de l'hôpital National de Niamey, M. Bawan Allah Goubekoye, du chef pavillon psychiatrique de l'Hôpital National de Niamey, Dr. Douma Maiga Djibo, de la présidente de la Mouvance pour la Renaissance du Niger Mme Ousseini Hadiza, de Mme Harouna Fatima et de plusieurs invités.

En rappelant les activités des femmes de la Mouvance pour la Renaissance du Niger, Mme Harouna Fatima a indiqué que ce mouvement œuvre pour le bien-être de la femme en général mais aussi des futures femmes, autrement dit les filles dans leur scolarisation. Mieux la MRN lutte contre la violence dans toutes ses formes à l'égard de la femme nigérienne. C'est dans ce cadre que les femmes de La MRN ont choisi cette journée pour venir en aide à leurs sœurs qui vivent au niveau de ce pavillon psychiatrique de l'hôpital National de Niamey.
Quant à la présidente de la Mouvance pour la Renaissance du Niger Mme Ousseini Hadiza, elle a souligné qu'elles ont l'habitude d'entendre que l'Hôpital National reçoit des dons mais rarement au niveau du pavillon psychiatrique. «Aujourd'hui nous voulons répondre à cette attente en venant en assistance à nos sœurs qui vivent dans leurs chaires un mal qu'elles vivent difficilement à cause de l'handicap qu'il fait endurer. On ne peut pas naître d'une famille et se trouver abandonner, c'est la pire des violences», a-t-elle relevé. Elle a précisé qu'au niveau de leur organisation, elles veulent mettre fin à la violence que vivent les femmes au quotidien que ça soit dans le foyer, la famille, le marché. Non encore à la violence dans la société. Ce geste, a-t-elle remarqué, «nous le faisons pour marquer notre solidarité, notre accompagnement et nous espérons qu'elles retrouveront leur santé un jour pour qu'ensemble nous construisons le Niger. Nous continuons à implorer Allah, en même temps que nous demandons aux médecins, les accompagner dans le traitement médical».
De son côté le chef du pavillon psychiatrique de l'Hôpital National de Niamey, Dr. Douma Maiga Djibo, s'est réjouit de cette présence des femmes de la Mouvance pour la Renaissance du Niger au niveau du pavillon psychiatrique car a-t-il souligné ces femmes qui ont fait ce geste, n'ont pas raté leurs cibles en pensant à cette frange de la population qui a tant besoin d'assistance. La violence contre un être humain et en particulier contre les femmes est quotidienne. Pour lui c'est une occasion pour partager avec les femmes de la Mouvance pour la Renaissance du Niger son inquiétude, celle des personnes soignantes qui doit être celle de nos concitoyens. Car nous assistons, remarque-t-il, depuis quelques temps, à un phénomène qui ne dit pas son nom, c'est la création de la fourrière humaine. Par ignorance certains abandonnent les siens parce qu'ils sont malades. Aujourd'hui il y a 27 personnes qui vivent avec nous au quotidien car le contact avec leurs familles respectives est rompu. N'est ce pas une violence, s'est-t-il interrogé. «L'hôpital c'est un centre de soins où l'on reçoit des soins et au bout d'un temps on va mieux, on guérit. Malheureusement ce n'est pas ce à quoi nous assistons car même les fourrières animales n'existent pas » déplore-il. Quant au directeur général de l'hôpital National de Niamey, M. Bawan Allah Goubekoye, il a rappelé que l'Hôpital National de Niamey, c'est un lieu de référence qui reçoit les évacuations des autres districts sanitaires qui viennent de l'intérieur du pays. C'est le lieu ici de saluer tous les efforts inlassables des agents hommes et femmes pour le bien-être de nos concitoyens, a-t-il dit. Il a insisté sur le rôle de l'hôpital qui consiste à aider la personne malade surtout les personnes qui ne jouissent pas de leurs facultés mentales en les accompagnants dans leur insertion sociale. C'est une tâche quotidienne des personnes soignantes mais aussi ça doit être la préoccupation de l'ensemble de nos populations dans cet accompagnement aux personnes nécessiteuses. Il a conclu en disant que ce geste est sans nul doute une véritable illustration de l'atteinte de cet objectif.

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