Congrès extraordinaire du parti Moden FA Lumana : le recadrage de la vie du parti et des sanctions en vue #aNiamey

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Congrès extraordinaire du parti Moden FA Lumana : le recadrage de la vie du parti et des sanctions en vue

Publié le vendredi 4 avril 2014 | nigerdiaspora

© Autre presse par DR
Les membres du Bureau Politique National (BPN) et élus au titre du Moden-FA, Lumana.

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Activités des partis politiques 2013

C’est en principe demain, 5 avril 2014, que s’ouvriront au Palais des Congrès de Niamey, les travaux du Congrès extraordinaire du parti Moden FA Lumana. Une instance très attendue par les militants du parti et au-delà, l’opinion publique nationale, au vu des enjeux qui se greffent à cette rencontre d’envergure, la première du genre, depuis que le parti ait décidé de tourner dos à la mouvance présidentielle pour se retrouver à l’opposition.

Selon des sources proches du comité d’organisation, tout est fin prêt pour le 5 avril au Palais des Congrès de Niamey, où les militants et militantes du parti auront à débattre de la vie de leur formation politique qui, depuis le mois d’août 2013, a connu toute une série d’événements qui continuent à polluer son existence.

Les congressistes auront donc à se prononcer sur les derniers développements de la vie du parti, depuis la formation du gouvernement d’union nationale, suivie du retrait de Lumana de la mouvance présidentielle et la division entre militants qui s’est installée dans la vie du parti, conséquence du non respect du mot d’ordre du bureau politique qui demandait aux ministres de son obédience de se retirer du gouvernement.

La suite est connue de tous, ces ministres, qualifiés aujourd’hui par le Lumana des « rebelles » continuent à siéger dans le gouvernement, alors que le parti est officiellement membre de l’opposition politique, regroupée au sein de l’Alliance pour la Réconciliation, la Démocratie et la République (ARDR).

D’ailleurs, c’est sur point que l’attention des militants et autres observateurs de la vie politique se focalise, surtout quand on apprend des sources proches du parti, que le congrès prononcera des sanctions à l’encontre de tous les « rebelles » qui vont de la suspension pour certains, à l’exclusion pure et dure de ceux qui ont le plus envenimer la vie du parti.

Sur ce registre, des noms commencent à être cités, comme celui du secrétaire général du parti, Omar Hamidou Tchiana qui a réussi à s’échapper à une première exclusion qui allait être prononcée par la Conférence régionale de Tillabery, n’y été la décision du juge des référés qui interdit sa tenue. Suivra celle du vice-président du parti, Habi Salissou dit Sala, Mano Agaly, ministre de la santé, Haoua Baré, ministre du tourisme, et bien d’autres. La fin du congrès nous édifiera plus.

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