La table ronde des donateurs du bassin du lac Tchad s’est terminée samedi 5 avril à Rimini, en Italie. Malgré l’absence d’engagements financiers à hauteur des dépenses prévues, les organisateurs se disent satisfaits.
Avec notre envoyé spécial à Rimini, Jean-Pierre Boris
La timidité des engagements précis ne réfrène pas l’ardeur des défenseurs du lac Tchad. Tant du côté du président du Niger, Mahamadou Issoufou, que de ses soutiens internationaux, à commencer par Romano Prodi, tous s’accordent à dire qu’un changement est intervenu.
Ce changement, c’est l’irruption d’une volonté politique forte des dirigeants africains. Avec beaucoup de retard, ceux-ci ont fini par prendre conscience des impacts environnementaux, économiques mais aussi stratégiques d’une disparition totale du lac. Cette prise de conscience se retrouve dans le discours du président Issoufou, et dans le fait que le plan quinquennal dessiné par les ingénieurs de la Commission du bassin du lac Tchad sera appliqué. Même si l’argent n’est pas encore réuni.... suite de l'article sur RFI